Nicolas Escudé aura grandement contribué à la victoire de la France
Tennis dimanche, 2 déc. 2001. 12:25 vendredi, 13 déc. 2024. 12:34
MELBOURNE (Australie), AFP - Nicolas Escudé a rejoint dans le patrimoine sportif français Alain Mimoun et sa victoire dans le marathon olympique de 1956 après sa contribution décisive à la finale de la Coupe Davis de tennis, vendredi et dimanche, à Melbourne.
En 1998, il y avait déjà défrayé la chronique en parvenant en demi-finale des Internationaux d'Australie après avoir remporté trois matches en cinq sets, dont il avait perdu les deux premiers. Cette fois-ci, il a battu le N.1 mondial Lleyton Hewitt sans crier gare, puis a apporté le point de la victoire dans le dernier simple.
Auparavant, Hewitt n'avait jamais été battu chez lui en huit rencontres de Coupe Davis. Sinon par Rainer Schuettler, en 2000, au deuxième tour contre l'Allemagne, alors que le résultat final de la rencontre était déjà acquis.
En balance avec Arnaud Clément jusqu'au dernier moment, Escudé avait une folle envie de la gagner, cette Coupe! Si son quart de finale à Wimbledon quelques mois plus tôt plaidait pour lui, il n'en allait pas de même de ses derniers résultats: pas un match gagné dans quatre tournois depuis le US Open.
Il est vrai qu'en Coupe Davis, c'est un tout autre joueur. Huit victoires en simple, zéro défaite, tel est désormais son bilan. "Là, je joue pour mon pays, il y a les copains au bord. On est tous très unis et il y a une vraie complicité entre nous", a-t-il déclaré, comme pour expliquer sa 27e place seulement au classement mondial et les deux maigres titres, à Toulouse en 1999 et à Rotterdam cette année, qui ornent son palmarès.
Expérience suisse
Préféré à Sébastien Grosjean en quart de finale contre la Suisse, il avait d'abord battu Roger Federer avant de remporter le point décisif contre George Bastl en sauvant une balle qui aurait pu transformer la victoire de la France 3-2 en défaite 2-3. "C'est une expérience qui m'a beaucoup aidé. Parce que j'avais déjà vécu cette situation et qu'on avait déjà changé mon adversaire à Neuchâtel, quand Bastl avait remplacé Marc Rosset comme Wayne Arthurs a remplacé Patrick Rafter", a-t-il souligné.
Contre Hewitt, il a fait preuve d'une condition physique remarquable malgré son apparence frêle (1,85 m et 70 kg) en montant 147 fois au filet. Contre Arthurs, respirant profondément chaque fois qu'il en avait l'occasion et prenant son temps après chaque point, ce sont ses nerfs qui ont été à toute épreuve.
Melbourne pourrait relancer la carrière de ce gaucher naturel de 25 ans, qui fait tout avec sa main gauche, sauf jouer au tennis. Fils d'un ancien joueur de football professionnel, frère de Julien Escudé, actuel arrière du Stade rennais, il a semblé étonné qu'on s'émerveille de sa performance australienne.
"J'ai bien fait mon boulot, c'est tout", a-t-il simplement constaté.
En 1998, il y avait déjà défrayé la chronique en parvenant en demi-finale des Internationaux d'Australie après avoir remporté trois matches en cinq sets, dont il avait perdu les deux premiers. Cette fois-ci, il a battu le N.1 mondial Lleyton Hewitt sans crier gare, puis a apporté le point de la victoire dans le dernier simple.
Auparavant, Hewitt n'avait jamais été battu chez lui en huit rencontres de Coupe Davis. Sinon par Rainer Schuettler, en 2000, au deuxième tour contre l'Allemagne, alors que le résultat final de la rencontre était déjà acquis.
En balance avec Arnaud Clément jusqu'au dernier moment, Escudé avait une folle envie de la gagner, cette Coupe! Si son quart de finale à Wimbledon quelques mois plus tôt plaidait pour lui, il n'en allait pas de même de ses derniers résultats: pas un match gagné dans quatre tournois depuis le US Open.
Il est vrai qu'en Coupe Davis, c'est un tout autre joueur. Huit victoires en simple, zéro défaite, tel est désormais son bilan. "Là, je joue pour mon pays, il y a les copains au bord. On est tous très unis et il y a une vraie complicité entre nous", a-t-il déclaré, comme pour expliquer sa 27e place seulement au classement mondial et les deux maigres titres, à Toulouse en 1999 et à Rotterdam cette année, qui ornent son palmarès.
Expérience suisse
Préféré à Sébastien Grosjean en quart de finale contre la Suisse, il avait d'abord battu Roger Federer avant de remporter le point décisif contre George Bastl en sauvant une balle qui aurait pu transformer la victoire de la France 3-2 en défaite 2-3. "C'est une expérience qui m'a beaucoup aidé. Parce que j'avais déjà vécu cette situation et qu'on avait déjà changé mon adversaire à Neuchâtel, quand Bastl avait remplacé Marc Rosset comme Wayne Arthurs a remplacé Patrick Rafter", a-t-il souligné.
Contre Hewitt, il a fait preuve d'une condition physique remarquable malgré son apparence frêle (1,85 m et 70 kg) en montant 147 fois au filet. Contre Arthurs, respirant profondément chaque fois qu'il en avait l'occasion et prenant son temps après chaque point, ce sont ses nerfs qui ont été à toute épreuve.
Melbourne pourrait relancer la carrière de ce gaucher naturel de 25 ans, qui fait tout avec sa main gauche, sauf jouer au tennis. Fils d'un ancien joueur de football professionnel, frère de Julien Escudé, actuel arrière du Stade rennais, il a semblé étonné qu'on s'émerveille de sa performance australienne.
"J'ai bien fait mon boulot, c'est tout", a-t-il simplement constaté.