Félix Auger-Aliassime est libéré d'un poids et arrive à 100 % à Toronto
Félix Auger-Aliassime arrive à Toronto avec beaucoup d'attentes en vue de l'Omnium Banque Nationale, mais surtout avec moins de poids sur les épaules.
Les derniers mois ont été difficiles pour le Québécois, en raison d'une blessure à un genou. Il estime être rétabli à 100 %, et est très heureux de pouvoir enfin jouer au meilleur de ses capacités.
« Je suis heureux puisque maintenant je prends du plaisir à être sur le court à nouveau sans douleur. Je peux prendre du plaisir aux entraînements et m'engager complètement physiquement. C'est déjà une belle victoire pour moi », a déclaré Auger-Aliassime, qui s'est récemment incliné au premier tour du tournoi de Washington.
« Je sais que mes ambitions sont très grandes. Les attentes extérieures aussi. Mais, pour moi, c'est déjà une victoire d'être de retour sur le court sans douleur. »
Malgré ces blessures, le 10e favori du tournoi ne s'est pas laissé abattre et il est resté positif durant sa remise en forme.
« Je ne l'ai pas mal vécu, j'essaie d'être assez pragmatique. Je souffrais par moment, mais j'essayais de faire du mieux possible malgré tout. Je n'ai pas de regret. J'ai juste essayé de faire de mon mieux chaque tournoi, chaque entraînement. J'ai aussi pu passer plus de temps chez moi et avec ma famille, alors je ne l'ai pas mal vécu, et il reste encore beaucoup de tennis à jouer », a relativisé celui qui fêtera ses 23 ans le 8 août.
« J'ai eu une excellente saison l'année dernière et je n'ai pas été sérieusement blessé depuis que je suis sur le circuit professionnel. Alors je me dis qu'on a bien fait les choses jusqu'ici, et maintenant, je peux apprendre de ça, apprendre comment mieux structurer mon année et mes entraînements. »
À part Auger-Aliassime, on retrouve deux autres Québécois dans le tableau principal de l'Omnium BN, soit Gabriel Diallo et Alexis Galarneau.
Diallo dispute sa première saison professionnelle, lui qui est actuellement 140e au classement de l'ATP.
Le Montréalais sera opposé à la 30e raquette mondiale, Daniel Evans. Il arrive à Toronto avec le désir de démontrer qu'il a sa place.
« Je veux me prouver que je mérite d'être ici puis que c'est une récompense du travail que mon équipe et moi avons mis dans les sept derniers mois qui ont été les sept premiers mois de ma carrière. On a beaucoup bossé et là c'est une récompense. C'est la partie qui est la plus plaisante de jouer à la maison devant ma famille, mes amis et le public canadien. Donc, il faut essayer de voir le verre à moitié rempli et essayer de faire une bonne performance. »