Stakusic et Fernandez plient bagage à Toronto
Leylah Fernandez a été éliminée au deuxième tour de l'Omnium Banque Nationale, jeudi.
La Québécoise de 21 ans a été surprise 6-4, 6-2 par l'Américaine Ashlyn Krueger, issue des qualifications.
Fernandez, qui était la 15e tête de série de la compétition, était la dernière Canadienne en lice en simple, incluant le tournoi masculin de Montréal.
La 25e joueuse mondiale a eu une chance de briser Krueger lorsqu'elle tirait de l'arrière 5-4 en première manche, mais elle a été incapable de compléter le travail alors qu'elle menait 40-0.
« Ce n'était pas le plus beau match ni le meilleur, a admis Fernandez. Je n'ai pas été en mesure de tirer avantage des points qui m'ont été donnés.
« J'aurais dû être plus offensive, mais je ne l'ai pas été. Je n'étais pas là mentalement. Je n'étais pas là physiquement. »
Fernandez a eu droit à une petite revanche par la suite en double, avec sa sœur Bianca. Elles ont défait Krueger et sa partenaire américaine Catherine Harrison 6-3, 4-6, 11-9.
«Ma sœur était la patronne, a dit Leylah. Elle a fait un travail remarquable pour me sortir de ma petite routine.»
Krueger, 82e raquette au monde, a brisé Fernandez d'entrée de jeu au deuxième set et a mené 3-1 puis 4-2 grâce à un bon service.
« C'était plaisant comme atmosphère, a dit Krueger, au sujet de la foule partisane. J'ai retourné la situation et j'ai fait comme si tout le monde m'encourageait. »
L'Américaine de 20 ans a de nouveau brisé la Montréalaise, qui a alors montré des signes de frustration, pour faire 5-2 avant de terminer le boulot au service.
« Ces terrains aident vraiment mon service, a analysé Kruger, qui a perdu sur gazon lors de son seul autre duel face à Fernandez. J'ai profité de nombreuses opportunités pour avancer parce qu'ils sont plus rapides… cela aide définitivement mon jeu. »
La Canadienne Stakusic également éliminée
L'Ontarienne de 19 ans Marina Stakusic était également du deuxième tour, mais elle s'est inclinée 6-0, 6-2 devant l'Américaine Taylor Townsend plus tôt dans la journée.
Le directeur du tournoi torontois, Karl Hale, garde le moral malgré l'hécatombe canadienne.
« C'est la beauté d'avoir beaucoup de profondeur, a-t-il dit en prenant soin de mentionner que la Canadienne Gabriela Dabrowski était toujours en action en double. C'est le meilleur spectacle du sport féminin. C'est ça le circuit de la WTA, on ne sait jamais ce qui va arriver. »