NEW YORK (AFP) - La Française Mary Pierce, finaliste l'an passé, a profité de la pluie qui a marqué la 2e journée de l'US Open, dernier tournoi de tennis du Grand Chelem de l'année pour rencontrer quelques minutes la presse, histoire d'occuper le temps, mardi à flushing Meadows.

Décontractée, la 14e joueuse mondiale, qui devait apprendre quelques minutes plus tard que son match était finalement reporté à un autre jour, a évoqué son parcours 2005, qui s'était terminé sur la déception d'une finale perdue.

Q: Après le beau parcours de l'an passé, quelles sont vos attentes cette année à Flushing ?

R: "Vous savez, j'espère seulement réussir un match de plus que l'an passé. Rien de plus (sourires). Plus sérieusement, j'ai les mêmes attentes que d'habitude. Gagner match après match. Et je ne vis pas vraiment la même saison que l'an passé. Et pour ce tournoi, mon tableau est différent. Il y a plein de jeunes joueuses qui arrivent, comme celle que je rencontre pour ce premier tour (NDLR: la Russe Elena Vesnina) et que je n'ai jamais rencontrée. Alors je ne regarde pas vraiment très loin."

Q: Vous avez passé une grande partie de la journée à l'abri de la pluie et à attendre. Comment vit-on ces moments ?

R: "Il n'a pas grand chose à faire. J'essaye de rester aux vestiaires, de m'assurer de m'hydrater, de me nourrir, de me reposer, de faire des siestes. J'écoute aussi de la musique, je lis, je passe quelques coups de fil et j'envoie quelques textos. En fait, on attend. Parfois, cela peut être difficile à gérer. Par exemple, il faut parfois être prêt en 20 minutes alors que cela fait des heures que nous attendons. Alors parfois c'est difficile de s'y mettre. Mais ce n'est pas la première fois que cela arrive. Et puis c'est bon pour travailler la patience, c'ets un bon entraînement mental."

Q: Etes-vous toujours sans entraîneur depuis le départ de votre frère ?

R: "Oui, j'ai laissé mon frère prendre du repos. Je ne cherche pas d'entraîneur. Je n'en ressens pas l'envie. J'ai juste un "sparring-partner" Christian Fillol, que je connais depuis longtemps".