Place à la demi-finale Henman-Hewitt
Tennis jeudi, 4 juil. 2002. 14:40 samedi, 14 déc. 2024. 18:47
LONDRES (AFP) - Annoncée depuis longtemps, la demi-finale entre le Britannique Tim Henman (tête de série N.4) et l'Australien Lleyton Hewitt (N.1) aura bien lieu, les deux hommes ayant gagné leur quart de finale du tournoi de tennis de Wimbledon au cours d'une journée enfin épargnée par la pluie, jeudi.
Mais cela a tenu à très peu de chose du côté de Hewitt, parti sur les chapeaux de roue face au grand Néerlandais (1,91 mètre) Sjeng Schalken (N.18) et arrivé à bon port au point mort, 6-2, 6-2, 6-7 (5/7), 1-6, 7-5 après 3 heures 50 minutes d'effort.
Pendant longtemps, le sort de Schalken, aussi lent et classique que Hewitt est vif et inspiré, ne parut pas devoir faire un pli. Contraint de sauver trois balles de match à 6-5 dans le troisième set, le Néerlandais se procura deux balles de sets dans le jeu décisif. Hewitt, qui n'avait pas perdu une manche depuis le début du tournoi, expédia la deuxième d'un coup droit dans le filet.
Dès lors, inférieur au service mais beaucoup plus présent au filet, Schalken changea de rythme. Sans que le soigneur, appelé pour veiller sur son pied gauche apparemment en piteux état, ne parvienne à le couper.
Calme comme une digue
Dans la dernière manche, les lignes tremblèrent à force d'être pilonnées. Il y eut pour arriver à 3-3 quatre pertes de service alternées de suite. Hewitt multiplia les invectives. Schalken resta calme comme une digue. Mais ce fut finalement lui qui céda. Pour la première fois en 29 tournois du Grand Chelem, il venait néanmoins de s'avancer profondément à l'intérieur de la deuxième semaine.
Le Britannique Tim Henman a passé quant à lui plus confortablement, pour la quatrième fois en cinq ans, le cap des quarts de finale en battant le Brésilien Andre Sa (90e mondial) 6-3, 5-7, 6-4, 6-3, en 3 heures et 10 minutes.
Henman, qui menait 1 manche à zéro mercredi soir (6-3), avant l'interruption par la pluie et la nuit, commençait mal sa journée en perdant le deuxième set (5-7), contre l'une des révélations du tournoi. Après avoir perdu son service d'entrée, l'Anglais, plus agressif, se reprenait dans la troisième manche, conclue 6-4 sur le service du Brésilien, qui ne joua jamais le rôle de victime expiatoire. Le match avait basculé.
Au quatrième set, Sa baissait pavillon et Henman prenait le service adverse d'entrée pour se détacher 3-0. A force de retours et de passings, il cueillait, 6-3 à l'aide d'un service-volée avec sa deuxième balle de match, son billet pour une quatrième demi-finale de Wimbledon en cinq ans.
Mais Sa, qui n'a fait que 18 fautes directes, lui a pris deux fois son service et l'a passé 12 fois au cours de ses montées au filet pas toujours percutantes.
Dans la première demi-finale du simple dames, il n'y a pas eu de miracle. Partie terriblement en surrégime, la petite Belge Justine Henin (N.6), finaliste l'an dernier contre la même Venus Williams (N.1) à laquelle elle avait pris un set, a conquis d'entrée le service adverse avant de mener 2-0 en tenant l'échange... puis elle a craqué. Résultat: 6-3, 6-2!
Mais cela a tenu à très peu de chose du côté de Hewitt, parti sur les chapeaux de roue face au grand Néerlandais (1,91 mètre) Sjeng Schalken (N.18) et arrivé à bon port au point mort, 6-2, 6-2, 6-7 (5/7), 1-6, 7-5 après 3 heures 50 minutes d'effort.
Pendant longtemps, le sort de Schalken, aussi lent et classique que Hewitt est vif et inspiré, ne parut pas devoir faire un pli. Contraint de sauver trois balles de match à 6-5 dans le troisième set, le Néerlandais se procura deux balles de sets dans le jeu décisif. Hewitt, qui n'avait pas perdu une manche depuis le début du tournoi, expédia la deuxième d'un coup droit dans le filet.
Dès lors, inférieur au service mais beaucoup plus présent au filet, Schalken changea de rythme. Sans que le soigneur, appelé pour veiller sur son pied gauche apparemment en piteux état, ne parvienne à le couper.
Calme comme une digue
Dans la dernière manche, les lignes tremblèrent à force d'être pilonnées. Il y eut pour arriver à 3-3 quatre pertes de service alternées de suite. Hewitt multiplia les invectives. Schalken resta calme comme une digue. Mais ce fut finalement lui qui céda. Pour la première fois en 29 tournois du Grand Chelem, il venait néanmoins de s'avancer profondément à l'intérieur de la deuxième semaine.
Le Britannique Tim Henman a passé quant à lui plus confortablement, pour la quatrième fois en cinq ans, le cap des quarts de finale en battant le Brésilien Andre Sa (90e mondial) 6-3, 5-7, 6-4, 6-3, en 3 heures et 10 minutes.
Henman, qui menait 1 manche à zéro mercredi soir (6-3), avant l'interruption par la pluie et la nuit, commençait mal sa journée en perdant le deuxième set (5-7), contre l'une des révélations du tournoi. Après avoir perdu son service d'entrée, l'Anglais, plus agressif, se reprenait dans la troisième manche, conclue 6-4 sur le service du Brésilien, qui ne joua jamais le rôle de victime expiatoire. Le match avait basculé.
Au quatrième set, Sa baissait pavillon et Henman prenait le service adverse d'entrée pour se détacher 3-0. A force de retours et de passings, il cueillait, 6-3 à l'aide d'un service-volée avec sa deuxième balle de match, son billet pour une quatrième demi-finale de Wimbledon en cinq ans.
Mais Sa, qui n'a fait que 18 fautes directes, lui a pris deux fois son service et l'a passé 12 fois au cours de ses montées au filet pas toujours percutantes.
Dans la première demi-finale du simple dames, il n'y a pas eu de miracle. Partie terriblement en surrégime, la petite Belge Justine Henin (N.6), finaliste l'an dernier contre la même Venus Williams (N.1) à laquelle elle avait pris un set, a conquis d'entrée le service adverse avant de mener 2-0 en tenant l'échange... puis elle a craqué. Résultat: 6-3, 6-2!