Première pour Baghdatis
Tennis mardi, 30 mai 2006. 10:31 mercredi, 11 déc. 2024. 14:35
PARIS (AP) - Pendant longtemps, Marcos Baghdatis était un peu l'attraction exotique de Roland-Garros, le plus Français des Chypriotes, élevé sur la terre battue de la Porte d'Auteuil.
Mardi, il revenait sur son terrain d'entraînement auréolé d'un statut inhabituel: finaliste des derniers Internationaux d'Australie, 19e tête de série, le petit Marcos est mieux classé que tous les Français avec lesquels il s'entraîne au quotidien depuis huit ans.
"C'est vrai que c'est un peu comme chez moi ici. Voilà deux ans, je perds au troisième tour des qualifs, l'an dernier je perds au premier tour contre David Nalbandian", rappelle-t-il après sa victoire 6-4, 6-4, 6-7 (5), 6-1 au premier tour sur l'Espagnol Albert Portas.
"Cette année, la vie est plus facile. Je suis tête de série", résume-t-il.
En un an, Baghdatis, formé à l'académie Moratoglou en banlieue parisienne et longtemps hébergé par une famille d'accueil à Montreuil, a basculé dans la célébrité, le succès. Et la pression qui les accompagne.
"Depuis ma finale à Melbourne, ma vie a un peu changé. Je me découvre de nouveaux amis, je suis plus connu. Sur le court, il n'y a pas grand avantage, chaque match est différent et il faut essayer de gagner. Hors court, il y a plus de sponsors, je suppose", résume-t-il.
Plus de supporters aussi, et plus d'adversaires décidés à le battre.
"Jouer à Paris, c'est très différent de jouer à Melbourne parce que tout le monde attend quelque chose de moi", explique l'enfant adoptif du pays, dont le portrait orne les abords du stade.
"J'ai plus de pression, je crois. Mais j'ai une équipe qui m'aide à garder les pieds sur terre."
Et Baghdatis, qui est arrivé à Roland-Garros avec un reste de bronchite, confie qu'il a un truc pour évacuer la pression: "Me battre!"
"Je joue tous les matches à fond. Je me bats. Je joue pour gagner, peu importe la manière. J'essaie de ne pas réfléchir, car réfléchir, c'est ce qui m'empêche de bien jouer."
Au tour suivant, il retrouvera un de ces Français qui sont un peu ses compatriotes: Julien Benneteau, vainqueur du Serbe Janko Tipsarevic, 6-2, 6-4, 6-7 (5), 6-3.
Mardi, il revenait sur son terrain d'entraînement auréolé d'un statut inhabituel: finaliste des derniers Internationaux d'Australie, 19e tête de série, le petit Marcos est mieux classé que tous les Français avec lesquels il s'entraîne au quotidien depuis huit ans.
"C'est vrai que c'est un peu comme chez moi ici. Voilà deux ans, je perds au troisième tour des qualifs, l'an dernier je perds au premier tour contre David Nalbandian", rappelle-t-il après sa victoire 6-4, 6-4, 6-7 (5), 6-1 au premier tour sur l'Espagnol Albert Portas.
"Cette année, la vie est plus facile. Je suis tête de série", résume-t-il.
En un an, Baghdatis, formé à l'académie Moratoglou en banlieue parisienne et longtemps hébergé par une famille d'accueil à Montreuil, a basculé dans la célébrité, le succès. Et la pression qui les accompagne.
"Depuis ma finale à Melbourne, ma vie a un peu changé. Je me découvre de nouveaux amis, je suis plus connu. Sur le court, il n'y a pas grand avantage, chaque match est différent et il faut essayer de gagner. Hors court, il y a plus de sponsors, je suppose", résume-t-il.
Plus de supporters aussi, et plus d'adversaires décidés à le battre.
"Jouer à Paris, c'est très différent de jouer à Melbourne parce que tout le monde attend quelque chose de moi", explique l'enfant adoptif du pays, dont le portrait orne les abords du stade.
"J'ai plus de pression, je crois. Mais j'ai une équipe qui m'aide à garder les pieds sur terre."
Et Baghdatis, qui est arrivé à Roland-Garros avec un reste de bronchite, confie qu'il a un truc pour évacuer la pression: "Me battre!"
"Je joue tous les matches à fond. Je me bats. Je joue pour gagner, peu importe la manière. J'essaie de ne pas réfléchir, car réfléchir, c'est ce qui m'empêche de bien jouer."
Au tour suivant, il retrouvera un de ces Français qui sont un peu ses compatriotes: Julien Benneteau, vainqueur du Serbe Janko Tipsarevic, 6-2, 6-4, 6-7 (5), 6-3.