Puerta risque la suspension à vie
Tennis mercredi, 5 oct. 2005. 11:43 mercredi, 11 déc. 2024. 16:54
PARIS (AFP) - L'Argentin Mariano Puerta a subi un contrôle antidopage positif au soir de sa défaite en finale du tournoi de Roland-Garros, le 5 juin dernier, ce qui pourrait lui valoir la première suspension à vie de l'histoire du tennis, affirme mercredi le quotidien français l'Equipe.
Le quotidien précise qu'une expertise et une contre-expertise effectuées dans le laboratoire français de Châtenay-Malabry ont décelé la présence dans les urines de Puerta d'étiléfrine, un stimulant majeur utilisé contre l'hypotension et dont la prise est passible d'une suspension de deux ans.
Mais c'est la suspension à vie qui menace le N.10 mondial. Puerta est en effet un récidiviste puisqu'il a déjà été frappé entre le 1er octobre 2003 et le 1er juillet 2004 d'une suspension de neuf mois après un contrôle positif au clenbuterol, un stéroïde anabolisant, en janvier 2003.
A l'époque, Puerta avait dit avoir voulu soigner une crise d'asthme et un médecin avait assuré lui avoir prescrit le produit, ce qui avait modéré le verdict.
Or l'échelle des sanctions du code de l'Agence mondiale antidopage (AMA), auquel ont adhéré les autorités mondiales du tennis (ATP, WTA et ITF), est clair: Deux ans en cas de première infraction et suspension à vie en cas de récidive.
"Je suis très en colère parce qu'il s'agit d'un sujet très délicat et c'est bizarre parce que personne ne m'a appelé, ni de l'ATP (Association des joueurs de tennis professionnels) ni de la FIT (Fédération internationale de tennis)", a réagi Puerta depuis Tokyo où il dispute un tournoi dont il est la tête de série N.1.
Sixième cas argentin
"L'ATP ne commente pas les cas de dopage avant qu'une décision ne soit rendue par un tribunal indépendant" a déclaré un porte-parole de l'Association en marge du tournoi de Tokyo.
"Par exemple, le cas de (l'Américain) Alex Bogomolov a nécessité huit mois et s'est achevé en septembre. Cela prend du temps. Nous n'avons rien à dire maintenant", a-t-il précisé.
Puerta, 27 ans, passé de la 400e place mondiale -début 2004- à la 9e -en août 2005-, ne pourra échapper à cette sanction que s'il peut se prévaloir de "circonstances atténuantes", indique l'Equipe.
Le journal rappelle que le cas ne sera pas officialisé par les instances du tennis avant la décision d'un tribunal de trois membres indépendants, issus en général du Tribunal arbitral du sport (TAS). L'annonce ne devrait pas intervenir avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
Battu en finale du dernier tournoi de Roland-Garros par l'Espagnol Rafael Nadal en quatre sets, Mariano Puerta est le cinquième Argentin convaincu de dopage, le sixième "cas" argentin en tenant compte de sa première infraction.
En août dernier, Guillermo Canas, avait été suspendu pour deux ans, première "victime" du Code drastique de l'AMA en vigueur seulement depuis janvier 2005 dans le tennis. Il avait utilisé un diurétique.
Les trois premiers Argentins sanctionnés l'avaient été avec plus de clémence: En 2000, Juan Antonio Chela avait écopé de trois mois pour usage d'anabolisants, un an plus tard, Guillermo Coria avait purgé sept mois de peine pour le même délit et en 2003, Martin Rodriguez avait été privé de ses points ATP et de ses primes.
Lors de Roland-Garros, Puerta aurait affirmé à son entourage avoir pris un médicament pour "soigner une grippe", selon l'Equipe.
Outre une suspension très lourde, Puerta pourrait également perdre les points ATP ainsi que les 592.878 euros de gains amassés depuis son contrôle.
Le quotidien précise qu'une expertise et une contre-expertise effectuées dans le laboratoire français de Châtenay-Malabry ont décelé la présence dans les urines de Puerta d'étiléfrine, un stimulant majeur utilisé contre l'hypotension et dont la prise est passible d'une suspension de deux ans.
Mais c'est la suspension à vie qui menace le N.10 mondial. Puerta est en effet un récidiviste puisqu'il a déjà été frappé entre le 1er octobre 2003 et le 1er juillet 2004 d'une suspension de neuf mois après un contrôle positif au clenbuterol, un stéroïde anabolisant, en janvier 2003.
A l'époque, Puerta avait dit avoir voulu soigner une crise d'asthme et un médecin avait assuré lui avoir prescrit le produit, ce qui avait modéré le verdict.
Or l'échelle des sanctions du code de l'Agence mondiale antidopage (AMA), auquel ont adhéré les autorités mondiales du tennis (ATP, WTA et ITF), est clair: Deux ans en cas de première infraction et suspension à vie en cas de récidive.
"Je suis très en colère parce qu'il s'agit d'un sujet très délicat et c'est bizarre parce que personne ne m'a appelé, ni de l'ATP (Association des joueurs de tennis professionnels) ni de la FIT (Fédération internationale de tennis)", a réagi Puerta depuis Tokyo où il dispute un tournoi dont il est la tête de série N.1.
Sixième cas argentin
"L'ATP ne commente pas les cas de dopage avant qu'une décision ne soit rendue par un tribunal indépendant" a déclaré un porte-parole de l'Association en marge du tournoi de Tokyo.
"Par exemple, le cas de (l'Américain) Alex Bogomolov a nécessité huit mois et s'est achevé en septembre. Cela prend du temps. Nous n'avons rien à dire maintenant", a-t-il précisé.
Puerta, 27 ans, passé de la 400e place mondiale -début 2004- à la 9e -en août 2005-, ne pourra échapper à cette sanction que s'il peut se prévaloir de "circonstances atténuantes", indique l'Equipe.
Le journal rappelle que le cas ne sera pas officialisé par les instances du tennis avant la décision d'un tribunal de trois membres indépendants, issus en général du Tribunal arbitral du sport (TAS). L'annonce ne devrait pas intervenir avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
Battu en finale du dernier tournoi de Roland-Garros par l'Espagnol Rafael Nadal en quatre sets, Mariano Puerta est le cinquième Argentin convaincu de dopage, le sixième "cas" argentin en tenant compte de sa première infraction.
En août dernier, Guillermo Canas, avait été suspendu pour deux ans, première "victime" du Code drastique de l'AMA en vigueur seulement depuis janvier 2005 dans le tennis. Il avait utilisé un diurétique.
Les trois premiers Argentins sanctionnés l'avaient été avec plus de clémence: En 2000, Juan Antonio Chela avait écopé de trois mois pour usage d'anabolisants, un an plus tard, Guillermo Coria avait purgé sept mois de peine pour le même délit et en 2003, Martin Rodriguez avait été privé de ses points ATP et de ses primes.
Lors de Roland-Garros, Puerta aurait affirmé à son entourage avoir pris un médicament pour "soigner une grippe", selon l'Equipe.
Outre une suspension très lourde, Puerta pourrait également perdre les points ATP ainsi que les 592.878 euros de gains amassés depuis son contrôle.