(RDS) - Il y a quelques années, Martina Navratilova reprenait du service.

D'abord, timidement, en jouant quelques matches d'exhibitions. Puis, régulièrement sur le circuit, en double.

L'an passé, elle s'est même offert le luxe de quelques matches en simple, allant même jusqu'à jouer à Roland Garros et à Wimbledon.

Monica Seles, maman de Sharapova à qui elle a légué ses petits cris de souris, se prépare en ce moment.

Monica, qui n'a pas joué depuis Roland Garros 2003, tente un retour qu'on espère gagnant.

Et c'est grand-maman Navratilova qui l'assiste en lui offrant du temps.

Le plus beau retour fut certes celui de Jennifer Capriati.

Après une lente et longue glissade aux enfers, Jennifer prouvait au peuple du tennis qu'elle était une grande championne. Il fallait du cran, du courage.

Pour qu'on ne lui parle plus de ses déboires, il lui fallait justement faire parler sa raquette. Trois titres du Grand Chelem plus tard, on peut vraiment confirmer que c'était un retour gagnant!

Il y a quelques jours, Martina Hingis se refaisait une beauté. Sans pression, puisqu'il s'agissait d'une oeuvre caritative, Martina revenait tâter du terrain.

Le retour gagnant de l'ancienne jeune championne ne dura que le temps d'un set.

Oui, elle pourrait tenir contre la majorité des joueuses mais, pour tenir, il faut subir, subir l'implacable loi de l'endurance physique et du travail acharné.

Comme le renard de la fable, les raisins de la gloire n'ont plus assez de prix pour une telle débauche d'énergie.

Et Andre Agassi, le meilleur retourneur au monde qui revient!

À bientôt 35 ans, Dédé n'en finit plus de rester et pourtant, il revient.

Après dix ans de loyaux services, il remet l' uniforme de son pays et part à la conquête de la Coupe Davis.

Papa Andre est rusé. Le format en Coupe Davis est le même qu'en situation Grand Chelem. On joue des matchs au meilleur des cinq manches.

Quelle excellente préparation pour les grands rendez-vous!

Un retour avec, en point de mire, une sortie en pleine gloire!

Tous ces retours nous permettent de rêver un peu.

S'il fallait maintenant que Greg Rusedski, le mal-aimé, décide de revenir... chez-nous!

Ancien numéro quatre mondial, seriez-vous prêt à accueillir l'ex enfant prodige et prodigue de Pointe-Claire, Québec?

Trop peu, trop tard, peut-être!

Ne vous inquiétez pas, Rusedski terminera une belle carrière en Angleterre auprès de la reine mère.