Roger Federer a eu chaud
Tennis vendredi, 2 juin 2006. 15:29 mercredi, 11 déc. 2024. 06:43
PARIS (AFP) - Roger Federer et David Nalbandian ont connu leurs premières frayeurs vendredi dans le tournoi de tennis de Roland-Garros avant de se qualifier pour les les huitièmes de finale.
Après un qualifié argentin et un "lucky loser" colombien, on se doutait bien que le troisième Sud-Américain à se dresser sur la route du N.1 mondial allait être le plus coriace.
Le Chilien Nicolas Massu le fut, mais à un moment où plus grand monde sur le Central ne misait plus un peso sur sa tête.
Au final, Federer pouvait même s'estimer heureux d'avoir évité un cinquième set à hauts risques grâce à un dernier jeu de service hasardeux du Chilien (6-1, 6-2, 6-7, 7-5).
"Dans un cinquième set, c'est certain que la pression serait devenue très forte, a soufflé le Suisse. Dans cette situation, on sent qu'on n'est plus très loin de la sortie."
Federer avait pourtant commencé la partie comme dans un rêve. "J'ai super bien joué dans les deux premiers sets, agressif, en dominant du fond du court", a constaté le Suisse.
Mais, parti pour enterrer son adversaire, Federer baissait un peu de rythme et Massu, recordman des victoires sur terre battue cette saison (21), en profitait pour se relancer dans la partie.
"Il a commencé à très bien jouer, en se tenant très loin derrière la ligne de fond, il m'a impressionné", a commenté Federer, "soulagé" d'avoir pu s'en sortir avant la tombée de la nuit.
Nalbandian au forceps
Si Federer a eu du mal, Nalbandian a carrément frôlé l'élimination en étant mené deux manches à zéro par le Russe Dmitry Tursunov. Le N.3 mondial s'en est sorti en remportant de justesse le troisième set, avant de clouer le bec à ceux qui, au vu de son léger embonpoint, doutent encore de sa forme physique.
Il n'empêche que sa cote a pris un sacré coup après cette victoire au forceps. Tursunov, malgré son air de méchant des films "Rocky", n'a en effet rien d'un poids lourd sur terre rouge, du haut de son 34e rang mondial.
Expatrié aux Etats-Unis dès l'âge de 12 ans, le néo-Californien a parfaitement réussi son intégration. Comme tout bon Américain, il préfère les courts en dur et affiche une allergie prononcée à la terre battue, où il n'a remporté qu'un seul match en six tournois avant Roland-Garros.
Pendant que ses deux principaux concurrents suaient sang et eau, Rafael Nadal était depuis longtemps de retour à l'hôtel. Comme prévu, le N.2 mondial a survolé son deuxième tour contre le "lucky loser" américain Kevin Kim (6-2, 6-1, 6-4) pour porter son record de victoires sur terre battue à 55.
Nadal et le Sahara
"J'ai fait un match normal, ni extraordinaire ni horrible", a jugé le Majorquin. Kim avait quand même l'impression "d'être dans le Sahara". "On voit les dunes mais ça n'a pas de fin. Quand est-ce qu'il va perdre ? Je ne sais pas, peut-être qu'un jour il se réveillera avec un torticolis."
Et dire que Nadal avait fait "un match normal".
Le tenant du titre, qui reviendra pour ses 20 ans samedi, n'a pas été le seul à laisser une forte impression. Nikolay Davydenko, malgré une épaule droite douloureuse, Tommy Robredo, silencieux mais efficace, et Gaston Gaudio, aux nerfs d'acier, ont tous bouclé leur troisième tour en trois sets.
"Il y a longtemps que je n'ai pas joué à ce niveau, à déclaré ce dernier, même si je ne me sens pas aussi bien qu'en 2004", l'année de sa victoire surprise à Paris.
Dans un des chocs du deuxième tour, James Blake a créé la surprise en dominant un des meilleurs spécialistes de la terre battue cette saison, Nicolas Almagro. Il sera le seul joueur américain à disputer le troisième tour.
Dans le tableau féminin, toutes les favorites sont passées, soit pour le troisième tour, soit pour les huitièmes de finale. La plupart ont même mis un point d'honneur à dominer copieusement leurs adversaires, histoire de ne pas perdre d'énergie pour la suite.
Contrairement à Federer et Nalbandian, qui ont entamé leurs premières réserves vendredi.
Après un qualifié argentin et un "lucky loser" colombien, on se doutait bien que le troisième Sud-Américain à se dresser sur la route du N.1 mondial allait être le plus coriace.
Le Chilien Nicolas Massu le fut, mais à un moment où plus grand monde sur le Central ne misait plus un peso sur sa tête.
Au final, Federer pouvait même s'estimer heureux d'avoir évité un cinquième set à hauts risques grâce à un dernier jeu de service hasardeux du Chilien (6-1, 6-2, 6-7, 7-5).
"Dans un cinquième set, c'est certain que la pression serait devenue très forte, a soufflé le Suisse. Dans cette situation, on sent qu'on n'est plus très loin de la sortie."
Federer avait pourtant commencé la partie comme dans un rêve. "J'ai super bien joué dans les deux premiers sets, agressif, en dominant du fond du court", a constaté le Suisse.
Mais, parti pour enterrer son adversaire, Federer baissait un peu de rythme et Massu, recordman des victoires sur terre battue cette saison (21), en profitait pour se relancer dans la partie.
"Il a commencé à très bien jouer, en se tenant très loin derrière la ligne de fond, il m'a impressionné", a commenté Federer, "soulagé" d'avoir pu s'en sortir avant la tombée de la nuit.
Nalbandian au forceps
Si Federer a eu du mal, Nalbandian a carrément frôlé l'élimination en étant mené deux manches à zéro par le Russe Dmitry Tursunov. Le N.3 mondial s'en est sorti en remportant de justesse le troisième set, avant de clouer le bec à ceux qui, au vu de son léger embonpoint, doutent encore de sa forme physique.
Il n'empêche que sa cote a pris un sacré coup après cette victoire au forceps. Tursunov, malgré son air de méchant des films "Rocky", n'a en effet rien d'un poids lourd sur terre rouge, du haut de son 34e rang mondial.
Expatrié aux Etats-Unis dès l'âge de 12 ans, le néo-Californien a parfaitement réussi son intégration. Comme tout bon Américain, il préfère les courts en dur et affiche une allergie prononcée à la terre battue, où il n'a remporté qu'un seul match en six tournois avant Roland-Garros.
Pendant que ses deux principaux concurrents suaient sang et eau, Rafael Nadal était depuis longtemps de retour à l'hôtel. Comme prévu, le N.2 mondial a survolé son deuxième tour contre le "lucky loser" américain Kevin Kim (6-2, 6-1, 6-4) pour porter son record de victoires sur terre battue à 55.
Nadal et le Sahara
"J'ai fait un match normal, ni extraordinaire ni horrible", a jugé le Majorquin. Kim avait quand même l'impression "d'être dans le Sahara". "On voit les dunes mais ça n'a pas de fin. Quand est-ce qu'il va perdre ? Je ne sais pas, peut-être qu'un jour il se réveillera avec un torticolis."
Et dire que Nadal avait fait "un match normal".
Le tenant du titre, qui reviendra pour ses 20 ans samedi, n'a pas été le seul à laisser une forte impression. Nikolay Davydenko, malgré une épaule droite douloureuse, Tommy Robredo, silencieux mais efficace, et Gaston Gaudio, aux nerfs d'acier, ont tous bouclé leur troisième tour en trois sets.
"Il y a longtemps que je n'ai pas joué à ce niveau, à déclaré ce dernier, même si je ne me sens pas aussi bien qu'en 2004", l'année de sa victoire surprise à Paris.
Dans un des chocs du deuxième tour, James Blake a créé la surprise en dominant un des meilleurs spécialistes de la terre battue cette saison, Nicolas Almagro. Il sera le seul joueur américain à disputer le troisième tour.
Dans le tableau féminin, toutes les favorites sont passées, soit pour le troisième tour, soit pour les huitièmes de finale. La plupart ont même mis un point d'honneur à dominer copieusement leurs adversaires, histoire de ne pas perdre d'énergie pour la suite.
Contrairement à Federer et Nalbandian, qui ont entamé leurs premières réserves vendredi.