Serena est sans pitié pour Capriati
Tennis mercredi, 30 juin 2004. 11:21 mercredi, 11 déc. 2024. 15:00
LONDRES (AFP) - L'Américaine Serena Williams, tenante du titre et tête de série N.1, a fait un retour fracassant sur le devant de la scène en quarts de finale du tournoi de tennis sur gazon de Wimbledon, stade de la compétition où l'Anglais Tim Henman (N.5) a disparu une fois de plus prématurément, mercredi.
Au cours des quinze rencontres précédentes entre Williams et Capriati, jamais cette dernière n'avait subi une telle punition (6-1, 6-1) lors de ses neuf défaites. Généralement longue à se mettre en train, la tête de série N.7 a cédé immédiatement deux fois son service sur une double faute puis sur une volée basse dans le filet et n'a jamais pu retrouver ses esprits face à un ouragan qui a déferlé pendant 45 minutes.
Parvenant une seule fois à prendre le service de son adversaire à la suite d'une double faute pour ramener le score de 2-0 à 2-1, Capriati put très brièvement entretenir l'espoir de revenir dans le match au début du deuxième set, comme si souvent dans sa carrière. Servant bien, jouant très fort et très long, Serena Williams ne lui en laissa pas le loisir.
Ancic créé encore la sensation
En demi-finales, la cadette des Williams rencontrera la Française Amélie Mauresmo (N.4), qui a éliminé difficilement l'Argentine Paola Suarez (N.9) après un démarrage en trombe, 6-0, 5-7, 6-1. La Française a déjà perdu six fois en sept rencontres contre Serena Williams, dont une fois à ce stade de la compétition, voici deux ans. L'Américaine l'avait alors emporté 6-2, 6-1.
En 2002, le Croate Mario Ancic, alors âgé de 18 ans, avait fait sensation en éliminant le Suisse Roger Federer, au premier tour sur le central. Il a réussi un nouveau coup d'éclat à l'occasion de son premier quart de finale dans un tournoi du Grand Chelem en prenant Henman (N.5) à son propre jeu, 7-6 (7/5), 6-4, 6-2, sur son terrain, devant son public.
Dominé au service, à peine supérieur au filet où il a marqué 32 points contre 27, moins heureux dans ses offensives (33 points gagnants contre 45 à son jeune adversaire), le Britannique a cédé quatre fois son service et n'a pris qu'une seule fois celui d'Ancic (30e mondial). A bientôt 30 ans, il lui reste la consolation de se dire, après quatre échecs en quarts de finale et autant en demi-finales, que le Tchèque Jaroslav Drobny avait 32 ans quand il gagna Wimbledon en 1954 et l'Américain Arthur Ashe 31 ans quand il fit de même en 1975.
Au cours des quinze rencontres précédentes entre Williams et Capriati, jamais cette dernière n'avait subi une telle punition (6-1, 6-1) lors de ses neuf défaites. Généralement longue à se mettre en train, la tête de série N.7 a cédé immédiatement deux fois son service sur une double faute puis sur une volée basse dans le filet et n'a jamais pu retrouver ses esprits face à un ouragan qui a déferlé pendant 45 minutes.
Parvenant une seule fois à prendre le service de son adversaire à la suite d'une double faute pour ramener le score de 2-0 à 2-1, Capriati put très brièvement entretenir l'espoir de revenir dans le match au début du deuxième set, comme si souvent dans sa carrière. Servant bien, jouant très fort et très long, Serena Williams ne lui en laissa pas le loisir.
Ancic créé encore la sensation
En demi-finales, la cadette des Williams rencontrera la Française Amélie Mauresmo (N.4), qui a éliminé difficilement l'Argentine Paola Suarez (N.9) après un démarrage en trombe, 6-0, 5-7, 6-1. La Française a déjà perdu six fois en sept rencontres contre Serena Williams, dont une fois à ce stade de la compétition, voici deux ans. L'Américaine l'avait alors emporté 6-2, 6-1.
En 2002, le Croate Mario Ancic, alors âgé de 18 ans, avait fait sensation en éliminant le Suisse Roger Federer, au premier tour sur le central. Il a réussi un nouveau coup d'éclat à l'occasion de son premier quart de finale dans un tournoi du Grand Chelem en prenant Henman (N.5) à son propre jeu, 7-6 (7/5), 6-4, 6-2, sur son terrain, devant son public.
Dominé au service, à peine supérieur au filet où il a marqué 32 points contre 27, moins heureux dans ses offensives (33 points gagnants contre 45 à son jeune adversaire), le Britannique a cédé quatre fois son service et n'a pris qu'une seule fois celui d'Ancic (30e mondial). A bientôt 30 ans, il lui reste la consolation de se dire, après quatre échecs en quarts de finale et autant en demi-finales, que le Tchèque Jaroslav Drobny avait 32 ans quand il gagna Wimbledon en 1954 et l'Américain Arthur Ashe 31 ans quand il fit de même en 1975.