Chers amis bonjour!

Avouez qu‘on s‘ennuie un peu sans notre sport favori…euh…je parle du tennis bien sûr…Ceci étant dit la saison reprendra bien assez vite tout de suite après Noel au pays des kangourous “down under”.

Aujourd‘hui les journalistes du monde entier qui couvrent le tennis ont offert une récompense à Serena Williams alors qu‘elle reçoit le titre de joueuse de l‘année. Force est d‘admettre que Miss W a été la plus méritante à compter du mois d‘avril jusqu‘à la fin de l‘année. 7 titres au total dans cette période: Charleston, Madrid, Wimbledon (en simple et en double), les Olympiques (l‘or en simple et en double), Stanford, US Open et le championnat de fin de saison à Istanbul! Assez spectaculaire ne trouvez-vous pas?



Pourtant elle avait bien mal commencée l‘année à Melbourne lors du premier Grand Chelem de l‘année. Elle s‘y présente avec un surplus de poids évident et une attitude désinvolte peu propice au succès dans le monde féroce de la compétition de haut niveau. Le moment de vérité est cependant survenu lors du tournoi de Roland Garros alors qu‘elle perd au premier tour (sacrebleu!) devant la française Virginie Razzano. À partir de ce moment elle se lance corps et âme dans sa nouvelle quête: retrouver un niveau de jeu digne de son talent. Une rencontre avec l‘entraineur Patrick Mouratoglou a transformé sa vie à bien des points de vue: Serena retrouve sa force herculéenne et surtout un jeu de jambes propice aux explosions de puissance. Le coach français a aussi, semble-t-il, réussit à capturer son coeur. Est ce que cela peut durer? Je leur souhaite car le bonheur et la stabilité n‘ont pas toujours été les meilleurs amis de l‘américaine…



Ceci étant dit, rarissime le fait qu‘une fille qui termine au 3e rang mondial, se voit offrir cet honneur par ceux qui suivent le sport à l‘année avec un oeil critique. Victoria Azarenka finit au sommet de la hiérarchie pour une première fois en carrière. Ne mérite-t-elle pas le précieux sésame? Ben non justement puisque Serena l‘a battu à 5 occasions sur 5 cette année. Seulement une fois la rencontre fut serrée: au US Open. Le péché de Serena: pas assez impliquée au cours de l‘année: 62 matches joués contre les 79 d‘Azarenka et les 71 de Maria Sharapova.



Tout de même, en recevant cet honneur pour une 4e fois, Serena Williams part maintenant aux trousses de Steffi Graf qui en a récolté 8 et Martina Navratilova 7. Souhaitons que Serena reste affamée toute l‘année 2013. Son talent est unique, sa force de frappe inégalée, sa technique, d‘une telle pureté. Restera à chasser les petits renards qui vous font perdre votre voix lorsque le but fixé semble difficile à atteindre. Une carrière remplie de 15 Grands Chelems en simple et 4 médailles d‘or Olympique c‘est magnifique, on est tous d‘accord. Dans le cas de Serena, espérons qu‘elle réalise pleinement jusqu‘à quel point avec un talent aussi colossal que le sien, se colle une responsabilité toute aussi géante…

hp