Serena Williams déborde de confiance
Tennis samedi, 12 janv. 2008. 10:23 samedi, 14 déc. 2024. 11:34
PARIS - Comme d'habitude, Serena Williams aborde en toute confiance l'Omnium d'Australie dont elle garde un souvenir ému après sa victoire à sensation l'an dernier.
Arrivée avec l'étiquette de 81e mondiale, l'Américaine avait surpris toute la planète tennis en remportant à Melbourne son huitième - et à ce jour dernier - titre du Grand Chelem.
"Absolument personne ne m'attendait, se rappelle-t-elle, et ça m'avait motivé comme jamais. J'en garde un grand souvenir, c'était un moment fantastique. Et quand je revois les photos de ma victoire sur les murs ici c'est un sentiment incroyable, vraiment +cool+."
Vu ses antécédents, elle sait qu'elle est davantage attendue cette année dans un tournoi qu'elle a déjà remporté à trois reprises (2003, 2005, 2007) et où elle fait une nouvelle fois figure d'épouvantail.
"Mais je ne ressens aucune pression, assure Serena, aujourd'hui 7e à la WTA. Je ne me dis pas: 'oh mon Dieu, il faut absolument que je gagne'. Je suis juste contente d'être de retour et je sens que je vais bien m'amuser. Cela ne m'empêche pas de penser à la victoire. Bien sûr que j'ai envie d'aller jusqu'au bout. J'en ai les moyens et je suis satisfaite de ma préparation."
Celle-ci se résume à trois victoires, dont une sur forfait, à la Hopman Cup mais Serena, 26 ans, estime que ça fait un bon moment qu'elle n'a pas été aussi affûtée. "Mon corps est prêt à tout", annonce-t-elle.
Arrivée en début de semaine à Melbourne, elle s'est lancée d'abord dans une tournée de shopping intensive (les médias locaux l'auraient vu chez Versace). Mais depuis, elle travaille dur et attend évidemment que cela paye.
Seule Davenport la "sidère"
Rien ne lui fait peur. Ni la chaleur qu'on prévoit extrême en début de semaine à Melbourne. "J'adore!". Ni la concurrence. "Je ne m'occupe pas des autres, la seule chose qui m'inquiète c'est ma soeur Venus à l'entraînement: elle ramène toutes les balles."
Certes, elle concède que Justine Henin, invaincue depuis Wimbledon et contre qui elle reste sur trois défaites, sera la fille à battre. Mais en définitive il n'y a que sa compatriote Lindsay Davenport, trois titres depuis son retour à la compétition après son accouchement en juin, qui l'impressionne vraiment.
"Elle me laisse sans voix. Elle a l'air en meilleure forme que moi alors qu'elle a eu un bébé il y a sept mois. Moi, dans le même cas, je serais probablement encore sur mon lit d'hôpital en train de récupérer. Elle est mon idole, honnêtement elle me sidère."
Pour le reste, Serena, qui a récemment confié sur son blog un chagrin d'amour, pense d'abord à elle et à son désir de récupérer cette place de N.1 mondiale. "Ouais, c'est mon but", lance-t-elle avec gourmandise. La méthode pour y arriver? Une flopée de coups d'éclat dans les grands tournois et le tour est joué.
"Je n'ai jamais été le genre de joueuse qui doit disputer 20 ou 30 tournois pour devenir N.1. J'imagine que si je joue bien dans quelques tournois majeurs je vais y arriver", souligne Serena avec sa foi inébranlable, elle qui ne cesse de répéter: "je suis ma plus grande fan."
Arrivée avec l'étiquette de 81e mondiale, l'Américaine avait surpris toute la planète tennis en remportant à Melbourne son huitième - et à ce jour dernier - titre du Grand Chelem.
"Absolument personne ne m'attendait, se rappelle-t-elle, et ça m'avait motivé comme jamais. J'en garde un grand souvenir, c'était un moment fantastique. Et quand je revois les photos de ma victoire sur les murs ici c'est un sentiment incroyable, vraiment +cool+."
Vu ses antécédents, elle sait qu'elle est davantage attendue cette année dans un tournoi qu'elle a déjà remporté à trois reprises (2003, 2005, 2007) et où elle fait une nouvelle fois figure d'épouvantail.
"Mais je ne ressens aucune pression, assure Serena, aujourd'hui 7e à la WTA. Je ne me dis pas: 'oh mon Dieu, il faut absolument que je gagne'. Je suis juste contente d'être de retour et je sens que je vais bien m'amuser. Cela ne m'empêche pas de penser à la victoire. Bien sûr que j'ai envie d'aller jusqu'au bout. J'en ai les moyens et je suis satisfaite de ma préparation."
Celle-ci se résume à trois victoires, dont une sur forfait, à la Hopman Cup mais Serena, 26 ans, estime que ça fait un bon moment qu'elle n'a pas été aussi affûtée. "Mon corps est prêt à tout", annonce-t-elle.
Arrivée en début de semaine à Melbourne, elle s'est lancée d'abord dans une tournée de shopping intensive (les médias locaux l'auraient vu chez Versace). Mais depuis, elle travaille dur et attend évidemment que cela paye.
Seule Davenport la "sidère"
Rien ne lui fait peur. Ni la chaleur qu'on prévoit extrême en début de semaine à Melbourne. "J'adore!". Ni la concurrence. "Je ne m'occupe pas des autres, la seule chose qui m'inquiète c'est ma soeur Venus à l'entraînement: elle ramène toutes les balles."
Certes, elle concède que Justine Henin, invaincue depuis Wimbledon et contre qui elle reste sur trois défaites, sera la fille à battre. Mais en définitive il n'y a que sa compatriote Lindsay Davenport, trois titres depuis son retour à la compétition après son accouchement en juin, qui l'impressionne vraiment.
"Elle me laisse sans voix. Elle a l'air en meilleure forme que moi alors qu'elle a eu un bébé il y a sept mois. Moi, dans le même cas, je serais probablement encore sur mon lit d'hôpital en train de récupérer. Elle est mon idole, honnêtement elle me sidère."
Pour le reste, Serena, qui a récemment confié sur son blog un chagrin d'amour, pense d'abord à elle et à son désir de récupérer cette place de N.1 mondiale. "Ouais, c'est mon but", lance-t-elle avec gourmandise. La méthode pour y arriver? Une flopée de coups d'éclat dans les grands tournois et le tour est joué.
"Je n'ai jamais été le genre de joueuse qui doit disputer 20 ou 30 tournois pour devenir N.1. J'imagine que si je joue bien dans quelques tournois majeurs je vais y arriver", souligne Serena avec sa foi inébranlable, elle qui ne cesse de répéter: "je suis ma plus grande fan."