MONTRÉAL - Le stade Uniprix et le Centre national d'entraînement de tennis à Montréal subiront une cure de rajeunissement, au coût de 13,5 millions $.

Des représentants des gouvernements du Québec et du Canada, de la Ville de Montréal et du tennis professionnel ont confirmé, lundi, l'information qui circulait depuis quelques jours déjà.

Les travaux consisteront en l'aménagement de quatre terrains de tennis en terre battue, une salle pour les entraîneurs et un vestiaire.

De même, on construira une nouvelle galerie de la presse, une fosse pour les photographes, des plateformes pour les caméras sur le court central, une passerelle, une terrasse publique et de nouveaux espaces pour les bureaux. On améliorera aussi l'aménagement des cuisines et salons.

Les travaux doivent débuter dès cet automne. Les améliorations au Centre national d'entraînement doivent être terminées à la fin du mois de mars prochain. Les améliorations des autres installations doivent être terminées pour le tournoi de tennis de 2011.

De la somme globale de 13,5 millions $, a précisé le ministre des Finances Raymond Bachand, 5,9 millions $ proviendront du gouvernement du Québec, 3,5 millions $ de Tennis Canada, 1 million $ du gouvernement du Canada et 1,3 million $ de la Ville de Montréal.

L'argent manquant devra être trouvé par Eugène Lapierre, vice-président du tennis professionnel au Québec et directeur de la Coupe Rogers pour Tennis Canada.

L'ajout de nouveaux courts ajoutera plus de 20 000 heures additionnelles par année aux adeptes montréalais, a souligné M. Lapierre.

"Tous ces éléments viendront améliorer la qualité de nos installations et leur attrait touristique. Ils favoriseront la visibilité mondiale du tournoi de Montréal et offriront une véritable signature de notre stade sur le plan international", a commenté M. Lapierre.

La nouvelle ministre des Loisirs et du Sport, Line Beauchamp, a souligné, de son côté, que les nouveaux terrains et l'ensemble des installations de tennis seront accessibles à la population. "Tout près de 50 pour cent du temps est consacré à permettre à la population de pratiquer leur sport, soit le tennis."

La joueuse québécoise de tennis Valérie Tétreault a dit qu'il ne fallait pas voir là un luxe, mais une nécessité pour les joueurs de tennis.

"En tant que joueuse, je peux vous dire que c'est vraiment une bonne nouvelle qui est annoncée aujourd'hui. Par mon expérience personnelle, je peux vous dire que jouer sur la terre battue et jouer sur une surface dure, ce n'est pas du tout la même chose. Je suis quelqu'un qui performe beaucoup mieux sur surface dure et ça ne date pas d'hier. J'ai toujours associé mes difficultés au fait que, justement, je n'avais pas souvent l'occasion de pratiquer sur la terre battue."