MADRID _ Le gouvernement espagnol et le comité olympique ont pris la défense de Rafael Nadal face aux accusations de dopage lancées par une ancienne ministre française.

L'ancienne ministre française de la santé et des sports, Roselyne Bachelot, a affirmé à la télévision, jeudi, que « la fameuse blessure de Nadal, qui a entraîné une pause de sept mois de compétition (en 2012), est très certainement due à un contrôle positif. »

Le Comité olympique espagnol a répliqué dans un communiqué que Nadal « a été soumis à d'innombrables contrôles antidopage qu'il a toujours passé tout au long de sa longue carrière. »

Miguel Cardenal, le président du Conseil supérieur des sports d'Espagne, a qualifié les accusations Bachelot de « diffamation de l'un des athlètes les plus importants de l'histoire. »

L'entraîneur et oncle de Nadal, Toni Nadal, a parlé de Bachelot comme « d'une imbécile », selon les médias espagnols.

Les accusations de Bachelot surviennent dans la foulée du contrôle antidopage positif de Maria Sharapova.