Le Comité du Grand Chelem a décidé de réduire le nombre de têtes de série de 32 à 16 dès 2019, a-t-il annoncé mardi, ouvrant la porte à des chocs dès le premier tour des quatre tournois majeurs.

La décision, qui s'appliquera aux tableaux féminin et masculin, a pour but de rendre les premiers tours de Wimbledon, des Internationaux des États-Unis, des Internationaux d'Australie et de Roland-Garros plus attractifs. 

Avec 32 têtes de série, les meilleurs joueurs sont relativement épargnés par le tirage au sort lors des premiers tours et ont de meilleures chances de rallier la deuxième semaine.

Si la nouvelle formule avait été appliquée dès 2018, le no 1 mondial Rafael Nadal pourrait par exemple affronter d'entrée de jeu le 17e mondial, en l'occurrence l'Américain John Isner.

Le Comité du Grand Chelem, réuni à Londres en marge du Masters ATP, a aussi approuvé la mise en place d'un « shot clock » de 25 secondes dès les prochains Internationaux d'Australie, selon la formule expérimentée lors du tournoi juniors des Internationaux des États-Unis cet été.

Les quatre grands tournois ont aussi pris des mesures pour tenter de contrer la vague d'abandons constatée lors des premiers tours, certains joueurs se présentant blessés pour toucher une bourse bien plus importante que dans les autres tournois. 

À partir de 2018, un joueur abandonnant le jeudi avant le premier tour verra sa bourse amputé de moitié et reversé au « lucky loser » prenant sa place.

Un joueur étant incapable de terminer son premier tour ou réalisant une performance « en dessous des standards professionnels » pourra aussi recevoir une amende de la hauteur de la bourse au premier tour.

Enfin, la durée des échauffements devra désormais être respectée (une minute pour se préparer pour la réunion avec l'arbitre, cinq minutes d'échauffement puis encore une minute pour être prêt pour le match) sous peine de recevoir une amende de 20 000 dollars.