L'entraîneur Sylvain Bruneau est revenu sur sa séparation avec la joueuse de tennis Bianca Andreescu lors de la balado En Forme, mercredi.

Bruneau a avoué que les contraintes de voyagement, spécialement dans le contexte pandémique, rendaient la conciliation travail-famille difficile pour lui. De son côté, Andreescu cherchait à collaborer avec un entraîneur qui peut la suivre au quotidien dans tous ses déplacements, ce qu’il n’était pas en mesure de faire.

« C’est extraordinaire ce que j’ai vécu avec Bianca, les résultats qu’elle a eus, les émotions... Pour un entraîneur, c’était optimal. C’est une athlète très talentueuse et déterminée, et c’est le souhait de tout entraîneur d’être associée avec quelqu’un comme elle. Ce n’était pas une séparation à cause de résultats qui ne sont pas là ou car il y avait des grosses divergences d'opinions. Ce n'était vraiment pas ça. Ça c'est super bien fait », a déclaré Bruneau, qui occupe le poste de Chef de tennis féminin professionnel et de transition chez Tennis Canada.

« Nous sommes toujours en communication. On va continuer de l'être, à cause de mon rôle avec Tennis Canada avec le tennis féminin. Je crois toujours en elle. Je pense qu'elle va avoir d'énormes résultats. Ce qu'elle a accompli, c'est le début de plein de grandes choses. Je vais demeurer son fan no 1 si on peut dire. »

Bruneau a souligné le fait que la vie sur la route était difficile pour lui avec toutes les exigences que le tennis professionnel amènent, mais que ce l’est également pour plusieurs joueurs. On en a eu un exemple malheureux avec la championne Naomi Osaka, qui a admis souffrir de dépression et d’anxiété.

« C’est sûr que la vision qu’ont les fans de tennis, et il y a une portion qui est vraie, c’est que c’est très glamour, avec les beaux tournois, les bonnes conditions, de bonnes bourses... Mais il y a un côté aussi très difficile. Il y a beaucoup de solitude surtout sur le circuit féminin, et également sur le circuit masculin », explique-t-il. « Il y a beaucoup de déplacements, un long calendrier de janvier à novembre, et pas beaucoup de relâchement, de pauses. C’est très difficile, compétitif et individuel.  Ça prend un caractère pour ça. Ce n’est pas toujours aussi facile et parfait qu’on pense de l’extérieur. »