Un deuxième parcours parfait pour Guy Forget
Tennis dimanche, 11 févr. 2001. 14:16 vendredi, 13 déc. 2024. 03:41
GAND (Belgique) (AFP) - Après avoir commis quelques petites erreurs à son arrivée à la tête des équipes de France, en 1999, Guy Forget a réalisé un deuxième sans-faute à l'occasion du match Belgique-France, comptant pour le premier tour du groupe mondial de la Coupe Davis de tennis, ce week-end, à Gand.
Le premier s'était produit à Rennes, l'année dernière, en match de barrage contre l'Autriche. Comme on le complimentait de s'être si bien sorti d'affaire (5-0) en dépit de l'absence du pilier de l'équipe, Cédric Pioline, il avait reconnu: "J'ai sans doute fait des erreurs à mes débuts, mais je suis comme tout le monde, j'apprends."
Désormais très maître de la situation, il a obtenu une victoire de la même ampleur face une équipe belge qui n'avait pas été battue chez elle depuis 1995. Ses ouailles avaient pourtant fait la fête jusqu'à une heure très avancée de la nuit la veille.
Il aurait pu miser sur le confort en faisant jouer Pioline en simple. Il a préféré lancer Arnaud Clément dans le grand bain, en voyant, en bon capitaine, un peu plus loin que le bout de son... Gand. Les événements ont pleinement justifié son souci de préparer l'avenir.
"Arnaud et Sébastien (Grosjean) ont franchi un cap. Leurs progrès physiques et techniques me font très plaisir. Je suis sûr qu'ils feront encore des progrès dans les années à venir. J'espère que cette expérience supplémentaire leur permettra de gagner des tournois et d'améliorer encore leur classement, ce qui nous servira en Coupe Davis", a commenté un Forget conforté dans ses choix.
Calme
Du coup, le capitaine de l'équipe de France ne se ronge plus les ongles à longueur de match. Et il parvient à communiquer à ses joueurs un calme qui était naturel et passait de façon presque magique entre eux et Yannick Noah, son prédécesseur.
"Forget voit des trucs qu'on ne voit pas. Aux repos, il me redonnait la pêche. C'est plus facile de jouer quand on a quelqu'un comme ça, quelqu'un qui vous fait confiance, à ses côtés. C'est facile de se battre avec tout le clan français derrière soi", s'est émerveillé Clément, ravi d'avoir réussi son examen de passage dans une épreuve à laquelle il accorde une énorme importance.
Pour l'équipe de France, à laquelle il est fier d'appartenir, ce garçon est un vrai bonheur. Communiquant son enthousiasme à la ronde, il a un effet d'entraînement incontestable sur le réservé Sébastien Grosjean, qui est allé jusqu'à copier son résultat en remportant un match en cinq sets après avoir perdu les deux premiers. Même Pioline, naguère si renfermé, a accepté avec une incroyable bonne humeur le rôle de second plan auquel, après une bonne préparation psychologique de Forget, il l'a relégué.
"Je suis prêt à jouer en simple si c'est nécessaire, en fonction de l'adversaire et de la surface. On a vraiment une belle équipe qui peut avancer dans la compétition", a très simplement déclaré Pioline.
Une opinion partagée par Gabriel Gonzalez, le capitaine de l'équipe belge: "Impressionnante sur la fin, cette équipe de France peut aller loin dans la compétition".
Le premier s'était produit à Rennes, l'année dernière, en match de barrage contre l'Autriche. Comme on le complimentait de s'être si bien sorti d'affaire (5-0) en dépit de l'absence du pilier de l'équipe, Cédric Pioline, il avait reconnu: "J'ai sans doute fait des erreurs à mes débuts, mais je suis comme tout le monde, j'apprends."
Désormais très maître de la situation, il a obtenu une victoire de la même ampleur face une équipe belge qui n'avait pas été battue chez elle depuis 1995. Ses ouailles avaient pourtant fait la fête jusqu'à une heure très avancée de la nuit la veille.
Il aurait pu miser sur le confort en faisant jouer Pioline en simple. Il a préféré lancer Arnaud Clément dans le grand bain, en voyant, en bon capitaine, un peu plus loin que le bout de son... Gand. Les événements ont pleinement justifié son souci de préparer l'avenir.
"Arnaud et Sébastien (Grosjean) ont franchi un cap. Leurs progrès physiques et techniques me font très plaisir. Je suis sûr qu'ils feront encore des progrès dans les années à venir. J'espère que cette expérience supplémentaire leur permettra de gagner des tournois et d'améliorer encore leur classement, ce qui nous servira en Coupe Davis", a commenté un Forget conforté dans ses choix.
Calme
Du coup, le capitaine de l'équipe de France ne se ronge plus les ongles à longueur de match. Et il parvient à communiquer à ses joueurs un calme qui était naturel et passait de façon presque magique entre eux et Yannick Noah, son prédécesseur.
"Forget voit des trucs qu'on ne voit pas. Aux repos, il me redonnait la pêche. C'est plus facile de jouer quand on a quelqu'un comme ça, quelqu'un qui vous fait confiance, à ses côtés. C'est facile de se battre avec tout le clan français derrière soi", s'est émerveillé Clément, ravi d'avoir réussi son examen de passage dans une épreuve à laquelle il accorde une énorme importance.
Pour l'équipe de France, à laquelle il est fier d'appartenir, ce garçon est un vrai bonheur. Communiquant son enthousiasme à la ronde, il a un effet d'entraînement incontestable sur le réservé Sébastien Grosjean, qui est allé jusqu'à copier son résultat en remportant un match en cinq sets après avoir perdu les deux premiers. Même Pioline, naguère si renfermé, a accepté avec une incroyable bonne humeur le rôle de second plan auquel, après une bonne préparation psychologique de Forget, il l'a relégué.
"Je suis prêt à jouer en simple si c'est nécessaire, en fonction de l'adversaire et de la surface. On a vraiment une belle équipe qui peut avancer dans la compétition", a très simplement déclaré Pioline.
Une opinion partagée par Gabriel Gonzalez, le capitaine de l'équipe belge: "Impressionnante sur la fin, cette équipe de France peut aller loin dans la compétition".