Une étape de plus pour Murray
Tennis dimanche, 31 mai 2009. 09:59 samedi, 14 déc. 2024. 14:50
PARIS - Andy Murray s'est qualifié pour la première fois de sa carrière pour les quarts de finale de Roland-Garros en remportant dimanche une victoire convaincante sur Marin Cilic en trois manches de 7-5, 7-6 (7/4) et 6-1.
Ce succès illustre les progrès effectués cette année par le Britannique sur terre battue car Cilic, le grand espoir du tennis croate, avait lui-même été très solide lors des trois premiers tours passés sans perdre un set.
C'est la première fois que l'Écossais de 22 ans, troisième tête de série, gagne quatre matchs d'affilée sur terre battue. Il devra encore monter son niveau d'un cran s'il veut battre en quarts de finale le Chilien Fernando Gonzalez, l'un des joueurs les plus réguliers sur cette surface, et l'un des plus gros cogneurs du circuit. Gonzalez a vaincu Victor Hanescu en trois manches de 6-2, 6-4 et 6-2.
Pour le moment, Murray n'a pas obtenu de grands résultats sur terre battue, son ascension au classement étant due à ses performances sur dur. Mais ce joueur formé en partie à Barcelone dans l'académie de la famille Sanchez semble avoir toutes les armes pour y parvenir: patience, régularité du fond du court et intelligence tactique.
Ce sont ces qualités-là qui lui ont permis de maîtriser Cilic. Le fougueux croate et 13e tête de série a pris tous les risques, réussissant un grand nombre de coups gagnants avec son beau coup droit (19), mais en commettant aussi un nombre rédhibitoire de fautes directes (40 contre 14 pour Murray).
Très efficace au service (10 as), l'Écossais aurait pu l'emporter plus facilement avec un peu plus d'opportunisme sur les points importants (six balles de bris converties sur 12 contre trois en quatre pour son adversaire).
Davydenko cause une surprise
Nikolay Davydenko a créé la surprise à Roland-Garros en atteignant les quarts de finale avec une victoire expéditive sur l'un des principaux outsiders, l'Espagnol Fernando Verdasco, en trois manches 6-2, 6-2 et 6-4.
Le Russe a même tiré le gros lot dimanche puisqu'il n'affrontera pas le numéro un mondial Rafael Nadal en quarts de finale mais le Suédois Robin Soderling, auteur de la sensation de la décennie à Roland-Garros.
La présence de Davydenko, 10e au monde, dans le top 8 du tournoi n'est pas aussi sensationnelle que la victoire de Soderling mais peu, à commencer par lui-même, ne l'auraient vu à aussi belle enseigne au début du tournoi.
Souvent blessé ces derniers mois, il avait en effet quitté le top 10 fin avril pour la première fois depuis quatre ans, avant de le réintégrer lundi dernier, et partait dans l'inconnu à Paris où il fut demi-finaliste en 2005 et 2007.
Forfait aux Internationaux d'Australie en janvier, le Russe a également dû abandonner à Madrid et renoncer à Kitzbühel la semaine dernière à cause d'un souci à la jambe.
Autant de raisons qui faisaient de Fernando Verdasco le favori de leur huitième de finale. Mais le numéro huit mondial n'a jamais vu le jour face à Davydenko pour gâcher encore un peu plus la journée des Espagnols.
Ce succès illustre les progrès effectués cette année par le Britannique sur terre battue car Cilic, le grand espoir du tennis croate, avait lui-même été très solide lors des trois premiers tours passés sans perdre un set.
C'est la première fois que l'Écossais de 22 ans, troisième tête de série, gagne quatre matchs d'affilée sur terre battue. Il devra encore monter son niveau d'un cran s'il veut battre en quarts de finale le Chilien Fernando Gonzalez, l'un des joueurs les plus réguliers sur cette surface, et l'un des plus gros cogneurs du circuit. Gonzalez a vaincu Victor Hanescu en trois manches de 6-2, 6-4 et 6-2.
Pour le moment, Murray n'a pas obtenu de grands résultats sur terre battue, son ascension au classement étant due à ses performances sur dur. Mais ce joueur formé en partie à Barcelone dans l'académie de la famille Sanchez semble avoir toutes les armes pour y parvenir: patience, régularité du fond du court et intelligence tactique.
Ce sont ces qualités-là qui lui ont permis de maîtriser Cilic. Le fougueux croate et 13e tête de série a pris tous les risques, réussissant un grand nombre de coups gagnants avec son beau coup droit (19), mais en commettant aussi un nombre rédhibitoire de fautes directes (40 contre 14 pour Murray).
Très efficace au service (10 as), l'Écossais aurait pu l'emporter plus facilement avec un peu plus d'opportunisme sur les points importants (six balles de bris converties sur 12 contre trois en quatre pour son adversaire).
Davydenko cause une surprise
Nikolay Davydenko a créé la surprise à Roland-Garros en atteignant les quarts de finale avec une victoire expéditive sur l'un des principaux outsiders, l'Espagnol Fernando Verdasco, en trois manches 6-2, 6-2 et 6-4.
Le Russe a même tiré le gros lot dimanche puisqu'il n'affrontera pas le numéro un mondial Rafael Nadal en quarts de finale mais le Suédois Robin Soderling, auteur de la sensation de la décennie à Roland-Garros.
La présence de Davydenko, 10e au monde, dans le top 8 du tournoi n'est pas aussi sensationnelle que la victoire de Soderling mais peu, à commencer par lui-même, ne l'auraient vu à aussi belle enseigne au début du tournoi.
Souvent blessé ces derniers mois, il avait en effet quitté le top 10 fin avril pour la première fois depuis quatre ans, avant de le réintégrer lundi dernier, et partait dans l'inconnu à Paris où il fut demi-finaliste en 2005 et 2007.
Forfait aux Internationaux d'Australie en janvier, le Russe a également dû abandonner à Madrid et renoncer à Kitzbühel la semaine dernière à cause d'un souci à la jambe.
Autant de raisons qui faisaient de Fernando Verdasco le favori de leur huitième de finale. Mais le numéro huit mondial n'a jamais vu le jour face à Davydenko pour gâcher encore un peu plus la journée des Espagnols.