Une finale toute désignée
Tennis vendredi, 8 juin 2007. 10:14 vendredi, 13 déc. 2024. 12:35
PARIS- Roger Federer aura la chance d'entrer au panthéon du tennis dimanche en finale de Roland-Garros face au meilleur joueur du moment sur terre battue, le double tenant du titre Rafael Nadal, qui marche à Paris sur les traces du légendaire Bjorn Borg.
Le numéro un mondial, en quête du seul titre majeur manquant à son palmarès, s'est qualifié vendredi pour sa huitième finale consécutive d'un tournoi du Grand Chelem en dominant le Russe Nikolay Davydenko, 7-5, 7-6 (5), 7-6 (7).
Nadal, qui n'a pas perdu le moindre set depuis le début de la quinzaine, a été secoué par le Serbe de 20 ans à la coiffure de hérisson Novak Djokovic (6) mais l'a ramené à la raison, 7-5, 6-4, 6-2.
En cas de victoire face à Nadal, Federer deviendra à 25 ans le premier joueur depuis Rod Laver en 1969 à remporter les quatre tournois du Grand Chelem d'affilée. Le Suisse est invaincu dans une épreuve majeure depuis Wimbledon l'année dernière.
"Je ne pense pas trop à ça", a déclaré Federer, après avoir battu le record de sept finales consécutives en Grand Chelem qu'il codétenait avec l'Australien Jack Crawford. "Je ne l'ai jamais fait, donc je ne sais pas comment je vais me sentir si je gagne. Je vais d'abord essayer de gagner Roland-Garros, pour ensuite penser à gagner les quatre tournois d'affilée la même année."
Quant à Nadal, qui a remporté les 20 matches qu'il a disputés à Roland-Garros depuis ses débuts parisiens en 2005, il deviendra en cas de victoire le premier joueur à gagner trois fois d'affilée à Paris depuis Borg entre 1978 et 1981.
"Je suis très heureux d'être en finale, je pense que ce sera un beau match, les rencontres entre numéros un et deux sont toujours très spéciales. Il m'a battu à Hambourg, il ne changera pas son jeu. Je vais faire tout ce que je peux pour jouer à mon meilleur niveau, ce sera ma seule possibilité de le battre."
Complexe d'infériorité
Federer, qui a une nouvelle fois gratifié les spectateurs du central des plus beaux coups du tennis, a signé face à Davydenko sa neuvième victoire en autant de confrontations. Le Russe, tête de série numéro 4, a eu sa chance dans chacune des manches mais son complexe d'infériorité face au Suisse lui a encore une fois été fatal.
"Sur les points importants, il a joué avec plus de concentration que moi et il les a remportés", a commenté Davydenko. "Moi, j'ai fait beaucoup de fautes sur les points cruciaux, j'ai déjoué."
Face à sa bête noire, Davydenko a gâché beaucoup trop d'occasions pour faire vaciller le maître. Le Russe s'est emparé d'entrée du service de Federer et a obtenu deux nouvelles chances de prendre la mise en jeu du Suisse. Il ne les a pas saisies avant de se faire briser à son tour sur un jeu blanc et de perdre le set après avoir gâché 10 balles de bris.
"Le premier set a été la clé du match", a analysé Federer. "Quand je suis revenu, j'ai ensuite été plus relâché. Ca a été un bras de fer très serré, mais ma première balle a été là quand j'en avais besoin. A part au début du match, j'ai été dans une situation confortable."
A 4-4, dans le deuxième set, Davydenko a brisé d'un magnifique revers long de ligne. Mais le Russe a de nouveau craqué sur son service pour laisser le Suisse revenir à sa hauteur. Dans le bris d'égalité, Federer a ensuite profité des fautes de son adversaire pour se détacher et conclure d'un service gagnant.
Dans le troisième set, Davydenko a laissé filer deux balles de 6-3 avant d'abandonner son service. Les deux hommes ont donc disputé un nouveau jeu décisif. Après avoir sauvé une balle de set d'un service gagnant, Federer a bouclé la partie à sa deuxième balle de match, sur un dernier revers dans le couloir du Russe.
Face à Nadal, Djokovic a livré une belle résistance, se battant sur tous les points, pour finalement se heurter à un mur. Le jeune Serbe a eu de nombreuses occasions mais n'a pas su pirater les programmes du robot espagnol et a craqué physiquement.
Ces deux dernières saisons, Federer a été stoppé par Nadal à Roland-Garros, en demi-finale en 2005 et en finale l'an dernier. Avant de se présenter Porte d'Auteuil, le Suisse a cependant vaincu Nadal pour la première fois sur terre battue, en finale du tournoi Masters Series de Hambourg, mettant un terme à la série de 81 matches sans défaite de l'Espagnol sur sa surface de prédilection.
"Je pense que c'est ouvert", a estimé Federer. "Ca penche un peu de son côté parce qu'il est double tenant du titre. C'est lui le numéro un sur terre battue jusqu'à présent. Mais tout peut arriver sur un match. Et je sais que j'ai battu Rafa à Hambourg."
"La surface de Hambourg est un peu plus lente, la balle réagit moins à mon lift", a ajouté Nadal. "Mais ici on ne peut rien dire à l'avance. "Je vais jouer contre le meilleur joueur de l'histoire du tennis."
Le numéro un mondial, en quête du seul titre majeur manquant à son palmarès, s'est qualifié vendredi pour sa huitième finale consécutive d'un tournoi du Grand Chelem en dominant le Russe Nikolay Davydenko, 7-5, 7-6 (5), 7-6 (7).
Nadal, qui n'a pas perdu le moindre set depuis le début de la quinzaine, a été secoué par le Serbe de 20 ans à la coiffure de hérisson Novak Djokovic (6) mais l'a ramené à la raison, 7-5, 6-4, 6-2.
En cas de victoire face à Nadal, Federer deviendra à 25 ans le premier joueur depuis Rod Laver en 1969 à remporter les quatre tournois du Grand Chelem d'affilée. Le Suisse est invaincu dans une épreuve majeure depuis Wimbledon l'année dernière.
"Je ne pense pas trop à ça", a déclaré Federer, après avoir battu le record de sept finales consécutives en Grand Chelem qu'il codétenait avec l'Australien Jack Crawford. "Je ne l'ai jamais fait, donc je ne sais pas comment je vais me sentir si je gagne. Je vais d'abord essayer de gagner Roland-Garros, pour ensuite penser à gagner les quatre tournois d'affilée la même année."
Quant à Nadal, qui a remporté les 20 matches qu'il a disputés à Roland-Garros depuis ses débuts parisiens en 2005, il deviendra en cas de victoire le premier joueur à gagner trois fois d'affilée à Paris depuis Borg entre 1978 et 1981.
"Je suis très heureux d'être en finale, je pense que ce sera un beau match, les rencontres entre numéros un et deux sont toujours très spéciales. Il m'a battu à Hambourg, il ne changera pas son jeu. Je vais faire tout ce que je peux pour jouer à mon meilleur niveau, ce sera ma seule possibilité de le battre."
Complexe d'infériorité
Federer, qui a une nouvelle fois gratifié les spectateurs du central des plus beaux coups du tennis, a signé face à Davydenko sa neuvième victoire en autant de confrontations. Le Russe, tête de série numéro 4, a eu sa chance dans chacune des manches mais son complexe d'infériorité face au Suisse lui a encore une fois été fatal.
"Sur les points importants, il a joué avec plus de concentration que moi et il les a remportés", a commenté Davydenko. "Moi, j'ai fait beaucoup de fautes sur les points cruciaux, j'ai déjoué."
Face à sa bête noire, Davydenko a gâché beaucoup trop d'occasions pour faire vaciller le maître. Le Russe s'est emparé d'entrée du service de Federer et a obtenu deux nouvelles chances de prendre la mise en jeu du Suisse. Il ne les a pas saisies avant de se faire briser à son tour sur un jeu blanc et de perdre le set après avoir gâché 10 balles de bris.
"Le premier set a été la clé du match", a analysé Federer. "Quand je suis revenu, j'ai ensuite été plus relâché. Ca a été un bras de fer très serré, mais ma première balle a été là quand j'en avais besoin. A part au début du match, j'ai été dans une situation confortable."
A 4-4, dans le deuxième set, Davydenko a brisé d'un magnifique revers long de ligne. Mais le Russe a de nouveau craqué sur son service pour laisser le Suisse revenir à sa hauteur. Dans le bris d'égalité, Federer a ensuite profité des fautes de son adversaire pour se détacher et conclure d'un service gagnant.
Dans le troisième set, Davydenko a laissé filer deux balles de 6-3 avant d'abandonner son service. Les deux hommes ont donc disputé un nouveau jeu décisif. Après avoir sauvé une balle de set d'un service gagnant, Federer a bouclé la partie à sa deuxième balle de match, sur un dernier revers dans le couloir du Russe.
Face à Nadal, Djokovic a livré une belle résistance, se battant sur tous les points, pour finalement se heurter à un mur. Le jeune Serbe a eu de nombreuses occasions mais n'a pas su pirater les programmes du robot espagnol et a craqué physiquement.
Ces deux dernières saisons, Federer a été stoppé par Nadal à Roland-Garros, en demi-finale en 2005 et en finale l'an dernier. Avant de se présenter Porte d'Auteuil, le Suisse a cependant vaincu Nadal pour la première fois sur terre battue, en finale du tournoi Masters Series de Hambourg, mettant un terme à la série de 81 matches sans défaite de l'Espagnol sur sa surface de prédilection.
"Je pense que c'est ouvert", a estimé Federer. "Ca penche un peu de son côté parce qu'il est double tenant du titre. C'est lui le numéro un sur terre battue jusqu'à présent. Mais tout peut arriver sur un match. Et je sais que j'ai battu Rafa à Hambourg."
"La surface de Hambourg est un peu plus lente, la balle réagit moins à mon lift", a ajouté Nadal. "Mais ici on ne peut rien dire à l'avance. "Je vais jouer contre le meilleur joueur de l'histoire du tennis."