Je suis encore sous le choc!

Et je n'aurai certainement pas assez d'épithètes et de qualificatifs pour revivre avec vous cette grandiose finale. Je reste avec des images incroyables d'une superbe et dure bataille entre un jeune Espagnol déjà plus grand que nature et un Argentin au talent immense.

Je revois Mariano Puerta, ayant eu jadis le coeur brisé par trop d'insouciance, puisant au plus profond de sa bravoure, réussir à inquiéter ce gamin affichant une maturité que bien des aînés n'ont pas.

Combien de fois Nadal a-t-il été attaqué durant ce match de quatre sets!

Que de parades suivies de ripostes incisives, de passings mordants.

Le Porteño a vite compris qu'il devait oser, provoquer et défier l'adolescent de Manacor. Mais Rafael, sans frémir, sans gémir a repoussé Mariano.

Il a dix-neuf ans seulement. Il est beau, puissant.

Il vient de réaliser un coup de maître.

La planète Terre lui appartient !