Dans quelques semaines, les meilleurs joueurs au monde fouleront les terrains du stade Uniprix.

Pour la première fois en 131 ans, le tournoi féminin sera disputé simultanément, à Toronto. Qui dit nouvelle formule, dit également réorganisation.

Du tennis, il y en aura mur à mur au Canada du 5 au 14 août prochain. Les dirigeants de Tennis Canada se sont assurés que le Parc Jarry en entier allait vibrer au rythme de la Coupe Rogers.

« Il va y avoir des écrans géants un peu partout sur le site pour qu'on puisse suivre les matchs à Toronto et les résultats à Montréal, » a déclaré Eugène Lapierre, directeur de la Coupe Rogers.

« Ça va être vraiment un gros évènement, a indiqué l'entraîneur Martin Laurendeau. Il y aura de gros noms, tant chez les hommes que chez les femmes, qui joueront au même moment. Ce sera un gros festival de tennis. »

Qu'est-ce qui a poussé les organisateurs à changer leur formule?

« C'est l'ATP et la WTA qui ont exigé que le calendrier soit plus court, a expliqué Hélène Pelletier, analyste à RDS. On n'avait pas vraiment le choix. Plutôt que d'avoir une visibilité de 20 jours, on en a une seulement de 10 jours avec les meilleurs joueurs au pays. »

« Les tournois mixtes sont vraiment les tournois d'avenir, a poursuivi Laurendeau. On le voit à Key Biscane, à Indian Wells et on va le voir ici avec Montréal et Toronto. »

Ce ne sera peut-être pas le scénario idéal pour les commanditaires, mais ce changement n'engendrera aucun coût additionnel.... et les téléspectateurs de RDS et RIS seront comblés.

« Ce sera comme un tournoi du Grand Chelem, a expliqué Lapierre. On a agencé l'horaire des matchs. On l'a changé un petit peu pour s'assurer que les réseaux aient environ 12 heures par jour de tennis à choisir. »

« Ce sera l'abondance à tous les niveaux, a enchaîné Pelletier. S'il y a un bon match de dame qui est exceptionnel, on pourra y aller. On aura cette ressource-là, mais en même temps, c'est certain que ça fait beaucoup de tennis dans une période condensée. »

« C'est une nouvelle expérience, a dit Lapierre, en terminant. On va tous la tester ensemble et j'ai l'impression qu'on va beaucoup apprendre la première année. »

D'après un reportage d'Anouk Grignon-L'Anglais