(RDS) - Elle n'a que 17 ans mais déjà Aleksandra Wozniak fait écarquiller bien des yeux. Actuellement, elle est classée troisième au monde chez les juniors, du jamais vu pour une Québécoise. Sa défaite en demi-finale aux Internationaux d'Australie mettait un terme à une séquence de 16 victoires. Comment explique-t-elle autant de succès rapidement?

"Je consacre beaucoup d'heures au tennis. Je fais beaucoup de sacrifices. Je suis vraiment contente que les résultats soient là et qu'ils viennent si rapidement. Je suis troisième au classement mondial chez les juniors et bientôt, je vais être numéro un", a-t-elle déclaré.

Faut dire que Wozniak ne fait pas les choses comme les autres. Elle n'est pas dans le moule de la fédération de tennis. Son entraîneur, depuis qu'elle a trois ans, c'est son père Antoni, un ancien professionnel de soccer. Elle fait les choses à sa manière, même si ça peut en déranger plusieurs.

"Je fais mon travail sur le terrain avec mon père. La raquette parle d'elle-même. Il y a beaucoup de politiques, mais moi, je me concentre sur le travail que j'ai à faire. Je veux atteindre le sommet."

Actuellement, il y a plusieurs bonnes joueuses au pays. Toutefois, Aleksandra ne veut pas seulement être une "bonne" joueuse. Elle a de grandes ambitions.

"Évidemment, je veux gagner un Grand Chelem. Je veux réussir à me classer parmi les 10 meilleures au monde. Je crois que j'ai de bonnes chances d'être classée plus haut que toutes les autres Canadiennes. La passion et le désir sont les éléments clés pour obtenir du succès."

"À l'instar de son modèle, la Russe Anastasia Myskina, qui a remporté Roland Garros en 2004 à 23 ans, Aleksandra Wozniak veut gravir les échelons un à la fois. Comme le dit la maxime, tout vient à point à qui sait attendre.