MELBOURNE, Australie - La no 1 mondiale, l'Australienne Ashleigh Barty, qui n'a plus joué depuis onze mois, et l'Américaine Serena Williams, victorieuse de 23 titres du Grand Chelem, participeront aux deux tournois WTA de Melbourne, préparatifs aux Internationaux d'Australie, ont annoncé jeudi leurs organisateurs. 

En raison de la pandémie de COVID-19, qui bouleverse la reprise de la saison 2021 de tennis, les Internationaux d'Australie ont été décalés de trois semaines, et aura lieu du 8 au 21 février.

Joueurs et joueuses arriveront le 15 janvier en Australie, pour y passer une quarantaine obligatoire de 14 jours imposée à tous les arrivants étrangers avant de prendre part à des tournois sur le site des Internationaux d'Australie, au Melbourne Park, du 31 janvier au 6 février.

Barty a choisi ses terres pour revenir sur les courts, onze mois après sa dernière apparition. La jeune joueuse avait renoncé la saison dernière aux Internationaux des États-Unis ainsi qu'à Roland-Garros, qu'elle avait remporté en 2019, par crainte de la pandémie.

À ses côtés, sont annoncées la no 2 mondiale Simona Halep, Sofia Kenin, victorieuse des Internationaux d'Australie en 2020, ainsi que Naomi Osaka, lauréate des Internationaux des États-Unis, Victoria Azarenka ou Angelique Kerber.

Les joueurs, dont Novak Djokovic et Rafael Nadal, disputeront au même moment la Coupe ATP, une épreuve par équipes créée par l'ATP à laquelle participeront douze nations.

Ceux qui ne sont pas qualifiés pour cette compétition, tels que le Belge David Goffin, le Suisse Stan Wawrinka, le Bulgare Grigor Dimitrov ou l'Australien Nick Kyrgios, seront alignés dans deux tournois 250, qui se tiendront en simultané du 31 janvier au 6 février.

Melbourne n'est sortie qu'en octobre d'une période de quarantaine de plusieurs mois, à la suite d'une deuxième vague de COVID-19, ce qui a compliqué la planification du Grand Chelem.

L'Australie a largement contenu le nouveau coronavirus, bien que de nouveaux foyers de la pandémie apparus à Sydney et à Melbourne aient forcé les autorités à réintroduire certaines restrictions, notamment la fermeture des frontières des États.