BARCELONE, Espagne - Le président d'honneur du Comité international olympique (CIO), Juan Antonio Samaranch, a estimé mercredi à Barcelone que le CIO, qu'il a présidé pendant plus de 20 ans, "ne peut pas tout régler", à propos de la crise du Tibet, qui pèse sur les JO de Pékin.

Samaranch faisait ainsi allusion, en marge d'une remise de prix à laquelle il assistait, à la vague de protestations dans le monde contre la violation des droits de l'Homme au Tibet de la part du gouvernement chinois.

Le conflit qui met aux prises les Tibétains avec les autorités chinoises "est une question politique qui n'a rien à voir avec le sport", a déclaré le président d'honneur du CIO, qui suggère qu'on charge les organisations internationales, "comme, par exemple, l'ONU", de résoudre la question.

"Qu'on nous laisse tranquilles", a demandé Samaranch, qui a affirmé ne pas être surpris, cependant, que ces revendications se soient manifestées dans le contexte olympique, "pour mettre à profit l'impact important que représentent, aujourd'hui, les Jeux".

Samaranch a finalement déclaré que la célébration des jeux Olympiques de Pékin ne court aucun danger parce que "personne n'a parlé de boycotter les Jeux, en dehors de la cérémonie d'ouverture".