(PC) - C'est une année olympique, une raison de plus donc pour connaître un bon départ dans la LNH si on veut être choisi pour représenter son pays à Turin.

Et ça vaut encore davantage pour les hockeyeurs canadiens qui sont nombreux à se faire la lutte.

"Il faut connaître une bonne première moitié de saison si vous voulez qu'on vous remarque", a constaté le jeune marqueur des Blue Jackets de Columbus Rick Nash.

Il y a bien eu un camp d'orientation à Kelowna en août, mais ce sont les performances d'ici la date limite du 22 décembre qui vont compter.

Le directeur administratif d'Equipe Canada Wayne Gretzky en a déjà plein les bras avec sa nouvelle tâche d'entraîneur des Coyotes de Phoenix, mais il continue de suivre la situation avec tout son personnel. Les dirigeants se sont déjà parlés à quelques reprises depuis le camp tenu en Colmbie-britannique et Gretzky va continuer de convoquer des conférences téléphoniques sur une base plus régulière encore.

"Wayne a tout dit quand il a déclaré qu'il choisira les meilleurs joueurs disponibles au bon moment, ceux qui jouent leur meilleur hockey, a rappelé le défenseur Rob Blake de l'Avalanche du Colorado. Ca ouvre la porte à de vrais bons joueurs qui n'apparaissaient peut-être pas sur les premières listes."

Paul Kariya, qui a représenté le pays en 1994 et 2002, est un de ceux qui n'a pas été invité à Kelowna mais espère être choisi compte tenu de ses performances lors des premiers mois de la saison.

"J'ai eu la chance de participer aux Jeux à deux reprises et j'aimerais certainement y retourner de nouveau", a commenté la nouvelle acquisition des Predators de Nashville.

D'autres, assurés d'aller à Turin, n'en sont pas moins excités. C'est le cas de Martin Brodeur, qui a raconté que ses enfants ont déjà réclamé leur passeport et sont prêts à partir.

"Je ne peux pas me permettre de les décevoir", a-t-il ajouté.