Carabins : Maciocia mène la transition
Universitaires lundi, 22 août 2011. 21:13 mercredi, 11 déc. 2024. 09:40
Un nouvel entraîneur, de nouveaux adjoints, un système revampé, une multitude de recrues et une compétition au poste de quart-arrière
Les Carabins de l'Université de Montréal traversent une imposante période de transition et ils se fient sur l'expérimenté Danny Maciocia pour mener les troupes.
Cinq mois après un bref camp de printemps, Maciocia vit son premier camp d'entraînement à la barre des Bleus, mais la machine semble déjà bien huilée sur le terrain du campus montréalais.
« Jusqu'à maintenant, ça va assez bien. On a des questions et on cherche les réponses, mais ça s'en vient », explique Maciocia, rencontré dimanche au terme de la première semaine de préparation. « On est en train de connaître nos joueurs parce qu'on veut avoir une identité en tant qu'équipe ainsi que pour les trois facettes de l'attaque, la défense et les unités spéciales.»
Outre le changement d'entraîneur, la compétition au poste de quart-arrière retient l'attention. Dès son arrivée, l'ancien dirigeant des Eskimos d'Edmonton et des Alouettes de Montréal a insisté sur le fait que tout recommençait à zéro, même à cette position. Le vétéran quart Alexandre Nadeau-Piuze se retrouve ainsi en compétition avec Yan Cyr qui a développé son jeu en sol américain.
« C'est bon pour l'équipe et pour nous, c'est une saine compétition. On s'entend très bien, on se pousse et on travaille fort. Je compte être à mon poste pour le premier match », a déclaré Nadeau-Piuze, le vétéran de quatrième année qui est remis d'une opération à un pied.
« Présentement, je n'ai aucune idée si un de nous deux est en avance. Il reste beaucoup de temps au camp d'entraînement aussi. On a une bonne chimie ensemble et on s'aide beaucoup. On est là pour se pousser et on veut toujours être à notre meilleur », ajoute Cyr.
Et si le premier match était disputé demain, qui serait le partant?
« Oh boy, c'est toute une question. On est chanceux que ce ne soit pas demain!», a admis Maciocia en riant. Ça va être très serré, mais pour la première fois depuis des années ici, on a du talent à ce poste et, encore plus important, de la profondeur. »
Reconnus pour posséder une redoutable défense et une dangereuse attaque au sol, les Carabins ont pris les grands moyens pour orchestrer une offensive aérienne plus menaçante.
« Si notre défense pouvait jouer au même niveau que lors des dernières saisons et qu'on peut commencer à avoir du succès en attaque, ça nous aiderait », admet celui qui a gagné la Coupe Grey avec les Eskimos d'Edmonton en vantant les entraîneurs qui contribuent à cette unité.
Spécialiste de l'attaque, Maciocia a confié le rôle de coordonnateur offensif à son ami Marco Iadeluca qui a notamment occupé ce poste avec le Rouge et Or de l'Université Laval en 2010.
« En attaque, on veut distribuer le ballon et ce sera important d'impliquer tout le monde. Sans oublier que nous avons probablement le meilleur porteur de ballon (Rotrand Sené) du circuit; il faut en profiter », précise celui au bagage de 14 saisons dans la LCF.
Sené et ses adjoints du champ-arrière seront grandement mis à contribution, mais les Carabins risquent de défier davantage leurs adversaires par la passe.
« Je pense que ce sera le cas, on va avoir une attaque assez équilibrée. Avec notre système, on va vouloir distribuer le ballon beaucoup », indique le receveur de deuxième saison, Jean-Christophe Morin-Phaneuf, qui apprécie le nouveau livre de jeux.
« C'est l'une des plus grandes qualités de nos entraîneurs, ils sont très clairs dans leurs explications et leurs concepts de jeux, ce qui simplifie la vie de tout le monde », ajoute-t-il.
Une équipe jeune à la poursuite du Rouge et Or
Depuis plusieurs années, le Rouge et Or demeure l'équipe à battre au football universitaire québécois. Cette saison encore, les Carabins tenteront de détrôner la formation dirigée par Glen Constantin, mais ils devront y parvenir avec une jeune équipe.
« C'est sûr que c'est la grande question, mais je n'aime pas y aller de prédictions. Tout ce qu'on peut faire, c'est espérer le mieux et se préparer au maximum », affirme le joueur de ligne défensive David Ménard.
Près de la moitié des 85 joueurs invités au camp d'entraînement des Carabins ne possèdent aucune expérience au niveau universitaire et plusieurs d'entre eux auront la chance d'occuper des rôles importants cette saison.
« On forme une jeune équipe, mais on a du talent. Sauf que je le répète, on a du travail à faire », soutient l'entraîneur de 44 ans.
Au-delà d'un nouveau leadership et de l'implantation d'un système différent, le défi le plus imposant risque d'être l'intégration de ces recrues. Ce sujet ne semble toutefois pas une crainte sur la colline du Mont-Royal.
« Ça ne m'inquiète pas, au contraire. J'adore travailler avec des jeunes et s'ils sont jeunes, ça veut dire qu'ils vont rester avec nous pendant quatre ou cinq ans. On est un programme en transition avec les changements que nous avons fait, mais je pense que nous serons en mesure de bien compétitionner », prétend coach Maciocia.
« C'est sûr que les recrues ont besoin d'une certaine adaptation, mais la chimie s'installe progressivement et je ne pense pas que ça posera problème », prétend Ménard qui a lui-même été la recrue de l'année en 2010 au niveau québécois.
Quelques recrues retiennent l'attention, comme le secondeur William St-Laurent, le joueur de ligne défensive Jean-Samuel ainsi que les receveurs Félix Prévost et Mikhaïl Davidson. Il reste à voir si ce mélange avec les vétérans sera suffisant pour accéder au sommet du classement.
« C'est une nouvelle équipe et une nouvelle saison alors on verra une fois que les matchs seront commencés, mais on se voit dans la portion du haut », note Nadeau-Piuze.
À neuf jours de vivre son premier match à la barre des Carabins (contre les Redmen de McGill), Maciocia demeure prudent quant aux objectifs.
« Je ne pense pas qu'il faut avoir un chiffre en tête. On veut jouer du bon football de semaine en semaine et s'améliorer à chaque match. J'espère aussi qu'on va jouer notre meilleur football à la fin du mois d'octobre », souhaite-t-il en conclusion.
Cinq mois après un bref camp de printemps, Maciocia vit son premier camp d'entraînement à la barre des Bleus, mais la machine semble déjà bien huilée sur le terrain du campus montréalais.
« Jusqu'à maintenant, ça va assez bien. On a des questions et on cherche les réponses, mais ça s'en vient », explique Maciocia, rencontré dimanche au terme de la première semaine de préparation. « On est en train de connaître nos joueurs parce qu'on veut avoir une identité en tant qu'équipe ainsi que pour les trois facettes de l'attaque, la défense et les unités spéciales.»
Outre le changement d'entraîneur, la compétition au poste de quart-arrière retient l'attention. Dès son arrivée, l'ancien dirigeant des Eskimos d'Edmonton et des Alouettes de Montréal a insisté sur le fait que tout recommençait à zéro, même à cette position. Le vétéran quart Alexandre Nadeau-Piuze se retrouve ainsi en compétition avec Yan Cyr qui a développé son jeu en sol américain.
« C'est bon pour l'équipe et pour nous, c'est une saine compétition. On s'entend très bien, on se pousse et on travaille fort. Je compte être à mon poste pour le premier match », a déclaré Nadeau-Piuze, le vétéran de quatrième année qui est remis d'une opération à un pied.
« Présentement, je n'ai aucune idée si un de nous deux est en avance. Il reste beaucoup de temps au camp d'entraînement aussi. On a une bonne chimie ensemble et on s'aide beaucoup. On est là pour se pousser et on veut toujours être à notre meilleur », ajoute Cyr.
Et si le premier match était disputé demain, qui serait le partant?
« Oh boy, c'est toute une question. On est chanceux que ce ne soit pas demain!», a admis Maciocia en riant. Ça va être très serré, mais pour la première fois depuis des années ici, on a du talent à ce poste et, encore plus important, de la profondeur. »
Reconnus pour posséder une redoutable défense et une dangereuse attaque au sol, les Carabins ont pris les grands moyens pour orchestrer une offensive aérienne plus menaçante.
« Si notre défense pouvait jouer au même niveau que lors des dernières saisons et qu'on peut commencer à avoir du succès en attaque, ça nous aiderait », admet celui qui a gagné la Coupe Grey avec les Eskimos d'Edmonton en vantant les entraîneurs qui contribuent à cette unité.
Spécialiste de l'attaque, Maciocia a confié le rôle de coordonnateur offensif à son ami Marco Iadeluca qui a notamment occupé ce poste avec le Rouge et Or de l'Université Laval en 2010.
« En attaque, on veut distribuer le ballon et ce sera important d'impliquer tout le monde. Sans oublier que nous avons probablement le meilleur porteur de ballon (Rotrand Sené) du circuit; il faut en profiter », précise celui au bagage de 14 saisons dans la LCF.
Sené et ses adjoints du champ-arrière seront grandement mis à contribution, mais les Carabins risquent de défier davantage leurs adversaires par la passe.
« Je pense que ce sera le cas, on va avoir une attaque assez équilibrée. Avec notre système, on va vouloir distribuer le ballon beaucoup », indique le receveur de deuxième saison, Jean-Christophe Morin-Phaneuf, qui apprécie le nouveau livre de jeux.
« C'est l'une des plus grandes qualités de nos entraîneurs, ils sont très clairs dans leurs explications et leurs concepts de jeux, ce qui simplifie la vie de tout le monde », ajoute-t-il.
Une équipe jeune à la poursuite du Rouge et Or
Depuis plusieurs années, le Rouge et Or demeure l'équipe à battre au football universitaire québécois. Cette saison encore, les Carabins tenteront de détrôner la formation dirigée par Glen Constantin, mais ils devront y parvenir avec une jeune équipe.
« C'est sûr que c'est la grande question, mais je n'aime pas y aller de prédictions. Tout ce qu'on peut faire, c'est espérer le mieux et se préparer au maximum », affirme le joueur de ligne défensive David Ménard.
Près de la moitié des 85 joueurs invités au camp d'entraînement des Carabins ne possèdent aucune expérience au niveau universitaire et plusieurs d'entre eux auront la chance d'occuper des rôles importants cette saison.
« On forme une jeune équipe, mais on a du talent. Sauf que je le répète, on a du travail à faire », soutient l'entraîneur de 44 ans.
Au-delà d'un nouveau leadership et de l'implantation d'un système différent, le défi le plus imposant risque d'être l'intégration de ces recrues. Ce sujet ne semble toutefois pas une crainte sur la colline du Mont-Royal.
« Ça ne m'inquiète pas, au contraire. J'adore travailler avec des jeunes et s'ils sont jeunes, ça veut dire qu'ils vont rester avec nous pendant quatre ou cinq ans. On est un programme en transition avec les changements que nous avons fait, mais je pense que nous serons en mesure de bien compétitionner », prétend coach Maciocia.
« C'est sûr que les recrues ont besoin d'une certaine adaptation, mais la chimie s'installe progressivement et je ne pense pas que ça posera problème », prétend Ménard qui a lui-même été la recrue de l'année en 2010 au niveau québécois.
Quelques recrues retiennent l'attention, comme le secondeur William St-Laurent, le joueur de ligne défensive Jean-Samuel ainsi que les receveurs Félix Prévost et Mikhaïl Davidson. Il reste à voir si ce mélange avec les vétérans sera suffisant pour accéder au sommet du classement.
« C'est une nouvelle équipe et une nouvelle saison alors on verra une fois que les matchs seront commencés, mais on se voit dans la portion du haut », note Nadeau-Piuze.
À neuf jours de vivre son premier match à la barre des Carabins (contre les Redmen de McGill), Maciocia demeure prudent quant aux objectifs.
« Je ne pense pas qu'il faut avoir un chiffre en tête. On veut jouer du bon football de semaine en semaine et s'améliorer à chaque match. J'espère aussi qu'on va jouer notre meilleur football à la fin du mois d'octobre », souhaite-t-il en conclusion.