Dopage : le SIC se conscientise
Universitaires lundi, 18 oct. 2010. 22:20 vendredi, 13 déc. 2024. 04:36
Depuis l'affaire de l'université Waterloo, le Sport interuniversitaire canadien (SIC) semble jouer de moins en moins à l'autruche face au dopage.
Au cours de l'été, le SIC a effectué une soixantaine de tests inopinés hors compétitions qui ont permis de découvrir trois autres cas positifs. Du côté des universités, on se dit également conscient du problème.
« On ne dit jamais que tous les athlètes au football se dopent. Sauf qu'il ne faut pas se cacher et se mettre la tête dans le sable, a confié Christiane Ayotte, professeur et directrice du laboratoire de contrôle de dopage à l'INRS.
« J'ai repris la liste de joueurs. J'ai fait le tour et je me suis demandé s'il y avait quelqu'un sur qui j'avais des doutes. Si j'avais eu un doute j'aurais demander au jeune de venir me voir afin de se parler de ce qu'il a fait au cours des trois ou quatre derniers mois », de dire Andre Bolduc, entraîneur-chef du Vert et Or de l'Université de Sherbrooke.
« On s'est assis avec notre équipe médicale. Le dopage est encadré avec nos physiothérapeutes», a mentionné pour sa part Manon Simard, directrice des programmes sportifs des Carabins de l'Université de Montréal.
Les universités et le SIC ont beau jumeler leurs efforts afin d'enrayer le problème d'utilisation de stéroïde, voilà que le mois dernier, le Centre canadien pour l'éthique dans le sport a confirmé que l'échantillon sanguin d'un des joueurs de football de Waterloo contenait des hormones de croissance.
Il s'agit du premier test positif aux hormones de croissance en Amérique du Nord. Un résultat qui a pris Chrisitiane Ayotte par surprise.
« L'hormone de croissance, moi j'ai été très étonné de voir ça au football universitaire. La combinaison que ce jeune avait d'hormone de croissance et de testostérone était très subtile. C'est du dopage qu'on ne s'attend pas à voir au niveau universitaire,», a raconté la professeur.
Clairement, les athlètes étudiants du football universitaire canadien ne sont pas isolés des tentations auxquels succombent les athlètes des autres sports.
Chez les équipes de la section du Québec, aucun test ne s'est avéré positif, mais avec les contrôles positifs qu'il y a eu dans d'autres universités au Canada, il serait naïf de croire que les équipes québécoises soient isolées de ce problème.
*D'après un reportage de Didier Orméjuste
Au cours de l'été, le SIC a effectué une soixantaine de tests inopinés hors compétitions qui ont permis de découvrir trois autres cas positifs. Du côté des universités, on se dit également conscient du problème.
« On ne dit jamais que tous les athlètes au football se dopent. Sauf qu'il ne faut pas se cacher et se mettre la tête dans le sable, a confié Christiane Ayotte, professeur et directrice du laboratoire de contrôle de dopage à l'INRS.
« J'ai repris la liste de joueurs. J'ai fait le tour et je me suis demandé s'il y avait quelqu'un sur qui j'avais des doutes. Si j'avais eu un doute j'aurais demander au jeune de venir me voir afin de se parler de ce qu'il a fait au cours des trois ou quatre derniers mois », de dire Andre Bolduc, entraîneur-chef du Vert et Or de l'Université de Sherbrooke.
« On s'est assis avec notre équipe médicale. Le dopage est encadré avec nos physiothérapeutes», a mentionné pour sa part Manon Simard, directrice des programmes sportifs des Carabins de l'Université de Montréal.
Les universités et le SIC ont beau jumeler leurs efforts afin d'enrayer le problème d'utilisation de stéroïde, voilà que le mois dernier, le Centre canadien pour l'éthique dans le sport a confirmé que l'échantillon sanguin d'un des joueurs de football de Waterloo contenait des hormones de croissance.
Il s'agit du premier test positif aux hormones de croissance en Amérique du Nord. Un résultat qui a pris Chrisitiane Ayotte par surprise.
« L'hormone de croissance, moi j'ai été très étonné de voir ça au football universitaire. La combinaison que ce jeune avait d'hormone de croissance et de testostérone était très subtile. C'est du dopage qu'on ne s'attend pas à voir au niveau universitaire,», a raconté la professeur.
Clairement, les athlètes étudiants du football universitaire canadien ne sont pas isolés des tentations auxquels succombent les athlètes des autres sports.
Chez les équipes de la section du Québec, aucun test ne s'est avéré positif, mais avec les contrôles positifs qu'il y a eu dans d'autres universités au Canada, il serait naïf de croire que les équipes québécoises soient isolées de ce problème.
*D'après un reportage de Didier Orméjuste