La détermination de Jean-Michel Leblanc
Universitaires mercredi, 7 févr. 2007. 00:30 jeudi, 12 déc. 2024. 21:38
QUÉBEC À 5 pieds 10 pouces et 160 livres, Jean-Michel Leblanc n'a pas réellement le profil de l'emploi quand il est question de basketball. Ignoré par plusieurs au cours de sa carrière, l'étudiant en physiothérapie en est pourtant à sa cinquième saison avec le Rouge et Or de l'Université Laval et il a même un rôle primordial dans les succès de l'équipe.
Des murs, il a dû en traverser pour gravir les échelons du basketball scolaire, à commencer par se convaincre lui-même qu'il devait au moins tenter sa chance.
«Après le secondaire, je croyais que c'était terminé, a précisé l'athlète de St-Augustin-de-Desmaures. J'ai quand même décidé de participer au camp du Cégep Ste-Foy où j'ai finalement joué trois ans.»
Croyant aussi que la fin était venue après le collégial, Leblanc a encore choisi de faire le camp d'entraînement à l'université, au cas où «J'ai fait le try out et je suis resté comme réserviste, un rôle que j'ai accepté.»
Ce n'est que l'an dernier, à sa quatrième saison avec l'équipe, que l'athlète de 25 ans a finalement vu son temps de jeu augmenter considérablement. «J'ai commencé à jouer 30 minutes par partie l'an passé», a-t-il lancé.
Et les responsabilités de Leblanc se sont accrues depuis. «Ce que j'aime vraiment, c'est passer la balle et permettre à mes coéquipiers de marquer des points, a mentionné le garde. J'amène de l'énergie et je veux faire jouer les autres à leur meilleur.»
Il faut croire que ça fonctionne, car le vétéran est le meneur du Rouge et Or avec une moyenne de 3,9 passes par match, ce qui lui vaut le deuxième rang au Québec. Son pourcentage de 39 % aux lancers de trois points lui confère également la première position de l'équipe et la deuxième de la province.
Comment explique-t-il son adaptation et sa progression ? «Je pense que j'ai une bonne compréhension du jeu, souligne Leblanc avec beaucoup de modestie. Je compense aussi avec mon intensité contre des grands athlètes qui ne le sont pas toujours.»
Sur une période de cinq ans, plusieurs moments marquants restent gravés dans la mémoire des athlètes. Pour celui qui tirera sa révérence à la fin de la saison, les deux participations au Championnat canadien sont parmi ses plus beaux souvenirs. Un ancien coéquipier, Charles Fortier, l'a aussi impressionné. «Il a tout mon respect et il est devenu un bon ami», a déclaré Leblanc.
S'il n'a pu remporter le Championnat national jusqu'à présent, Jean-Michel Leblanc a encore une chance cette saison. Pour y arriver, le retour des blessés aidera certainement la cause de l'équipe. «On a commencé moins fort, mais on construit et c'est une des belles équipes que j'ai eues dans toute ma carrière, a mentionné Leblanc. Il faut absolument remporter le Championnat provincial et on verra après.»
Quoiqu'il en soit, le natif de St-Augustin-de-Desmaures a appris une chose au cours de sa carrière de basketteur. «La persévérance, c'est vraiment une bonne valeur. Ça a fonctionné jusqu'à présent pour moi et c'est la philosophie de vie que j'ai adoptée pour atteindre mes objectifs.»
Leblanc et ses coéquipiers disputeront leur prochaine partie locale le samedi 17 février prochain au PEPS de l'Université Laval. Les Citadins de l'UQAM seront les visiteurs pour ce programme double qui débutera à 18 h avec le duel féminin. Les hommes seront en action à 20 h.
Des murs, il a dû en traverser pour gravir les échelons du basketball scolaire, à commencer par se convaincre lui-même qu'il devait au moins tenter sa chance.
«Après le secondaire, je croyais que c'était terminé, a précisé l'athlète de St-Augustin-de-Desmaures. J'ai quand même décidé de participer au camp du Cégep Ste-Foy où j'ai finalement joué trois ans.»
Croyant aussi que la fin était venue après le collégial, Leblanc a encore choisi de faire le camp d'entraînement à l'université, au cas où «J'ai fait le try out et je suis resté comme réserviste, un rôle que j'ai accepté.»
Ce n'est que l'an dernier, à sa quatrième saison avec l'équipe, que l'athlète de 25 ans a finalement vu son temps de jeu augmenter considérablement. «J'ai commencé à jouer 30 minutes par partie l'an passé», a-t-il lancé.
Et les responsabilités de Leblanc se sont accrues depuis. «Ce que j'aime vraiment, c'est passer la balle et permettre à mes coéquipiers de marquer des points, a mentionné le garde. J'amène de l'énergie et je veux faire jouer les autres à leur meilleur.»
Il faut croire que ça fonctionne, car le vétéran est le meneur du Rouge et Or avec une moyenne de 3,9 passes par match, ce qui lui vaut le deuxième rang au Québec. Son pourcentage de 39 % aux lancers de trois points lui confère également la première position de l'équipe et la deuxième de la province.
Comment explique-t-il son adaptation et sa progression ? «Je pense que j'ai une bonne compréhension du jeu, souligne Leblanc avec beaucoup de modestie. Je compense aussi avec mon intensité contre des grands athlètes qui ne le sont pas toujours.»
Sur une période de cinq ans, plusieurs moments marquants restent gravés dans la mémoire des athlètes. Pour celui qui tirera sa révérence à la fin de la saison, les deux participations au Championnat canadien sont parmi ses plus beaux souvenirs. Un ancien coéquipier, Charles Fortier, l'a aussi impressionné. «Il a tout mon respect et il est devenu un bon ami», a déclaré Leblanc.
S'il n'a pu remporter le Championnat national jusqu'à présent, Jean-Michel Leblanc a encore une chance cette saison. Pour y arriver, le retour des blessés aidera certainement la cause de l'équipe. «On a commencé moins fort, mais on construit et c'est une des belles équipes que j'ai eues dans toute ma carrière, a mentionné Leblanc. Il faut absolument remporter le Championnat provincial et on verra après.»
Quoiqu'il en soit, le natif de St-Augustin-de-Desmaures a appris une chose au cours de sa carrière de basketteur. «La persévérance, c'est vraiment une bonne valeur. Ça a fonctionné jusqu'à présent pour moi et c'est la philosophie de vie que j'ai adoptée pour atteindre mes objectifs.»
Leblanc et ses coéquipiers disputeront leur prochaine partie locale le samedi 17 février prochain au PEPS de l'Université Laval. Les Citadins de l'UQAM seront les visiteurs pour ce programme double qui débutera à 18 h avec le duel féminin. Les hommes seront en action à 20 h.