Le Canada s'en remet à sa relève
Universitaires mardi, 16 janv. 2007. 15:18 jeudi, 12 déc. 2024. 22:36
(PC) - Les Jeux mondiaux universitaires sont présentés à un moment un peu compliqué pour les patineurs de vitesse sur courte piste canadiens.
Mais à bien des égards, le choix du moment ne pouvait mieux tomber.
L'équipe s'envolera pour l'Italie, samedi, au terme des championnats nationaux à Sudbury, en Ontario. Les athlètes auront seulement 48 heures de récupération avant le début des compétitions à Turin.
Le Canada envoie une équipe relativement inexpérimentée de 10 patineurs, dont seulement deux membres de l'actuelle équipe nationale sur courte piste - le Montréalais Mathieu Giroux et la Longueilloise Annik Plamondon.
"Ces jeunes patineurs constituent notre relève pour la prochaine génération, a révélé Yves Hamelin, directeur du programme de l'équipe nationale à Patinage de vitesse Canada. Ce sera une très bonne occasion pour eux de gagner en confiance à un niveau supérieur."
Le Canada a totalisé 20 médailles lors des cinq éditions des Jeux olympiques où le patinage de vitesse sur courte piste a figuré comme sport officiel.
Comme tous les autres organismes nationaux, Patinage de vitesse Canada a l'intention de tout mettre en oeuvre pour développer des athlètes de premier plan en vue des Jeux olympiques de 2010 à Vancouver et Whistler.
Des événements comme les Jeux mondiaux universitaires offrent l'occasion aux jeunes patineurs d'acquérir de l'expérience sur la scène internationale. C'est pourquoi l'équipe n'est pas exagérément préoccupée par la courte période de temps entre les événements.
"C'est préférable d'être là-bas et d'acquérir de l'expérience dans des conditions difficiles plutôt que de ne pas compétitionner, a poursuivi Hamelin, dont le fils Charles a mérité une médaille d'argent aux Jeux olympiques de Turin. Nous sommes au début d'un cycle olympique, ce qui fait que c'est le meilleur moment pour nous d'envoyer nos jeunes patineurs."
Le Canada délègue une équipe de 101 athlètes étudiants aux Universiades, qui commencent mercredi à Turin.
L'événement a lieu à tous les deux ans et le Canada est en bonne posture pour améliorer sa récolte d'une médaille remportée en 2005 en raison du retour au programme du patinage de vitesse sur courte piste.
Giroux est censé jouer le rôle de leader de l'équipe masculine. L'athlète de 20 ans a mérité une médaille de bronze sur 1000 mètres à une Coupe du monde en Chine en octobre.
L'étudiant à l'Université de Montréal a également terminé 2006 au septième rang parmi les patineurs de vitesse courte piste au pays.
"Mathieu a démontré qu'il peut être compétitif face à certains des meilleurs de son sport", a précisé Hamelin.
Richard Shoebridge, de Cambridge, en Ontario, est reconnu pour la rapidité de ses départs et il devrait être un prétendant à la victoire sur 500 mètres.
Michael Gilday, de Yellowknife, et le Montréalais Rémi Beaulieu-Tinker pourraient également faire belle figure dans les épreuves de 1000 et de 1500 mètres.
"Ces garçons sont très forts, a dit Hamelin. Ils démontrent une très bonne endurance. Ils sont capables de tenir tête aux meilleurs patineurs."
Hamelin ne croit pas que l'équipe féminine est aussi forte mais il a ajouté que Jessica Gregg, d'Edmonton, paraît en grande forme.
Gregg, étudiante à l'Université de Calgary, a mérité une médaille de bronze sur 500 mètres à la Coupe du monde disputée à Saguenay, le mois dernier.
Le patinage de vitesse sur courte piste n'était pas au programme des dernières Universiades il y a deux ans à Innsbruck et Seefeld, en Autriche. Quand il y a figuré pour la dernière fois en 2003, le Canada avait décroché six médailles.
Il sera plus difficile de répéter cette performance car Hamelin s'attend à une compétition très relevée.
Des pays comme la Corée du Sud, la Chine et le Japon constituent des puissances dans ce sport et ils considèrent les Universiades comme un événement des plus importants.
Malgré tout, Hamelin s'attend à quelques podiums et à de bons résultats de ses patineurs.
Mais à bien des égards, le choix du moment ne pouvait mieux tomber.
L'équipe s'envolera pour l'Italie, samedi, au terme des championnats nationaux à Sudbury, en Ontario. Les athlètes auront seulement 48 heures de récupération avant le début des compétitions à Turin.
Le Canada envoie une équipe relativement inexpérimentée de 10 patineurs, dont seulement deux membres de l'actuelle équipe nationale sur courte piste - le Montréalais Mathieu Giroux et la Longueilloise Annik Plamondon.
"Ces jeunes patineurs constituent notre relève pour la prochaine génération, a révélé Yves Hamelin, directeur du programme de l'équipe nationale à Patinage de vitesse Canada. Ce sera une très bonne occasion pour eux de gagner en confiance à un niveau supérieur."
Le Canada a totalisé 20 médailles lors des cinq éditions des Jeux olympiques où le patinage de vitesse sur courte piste a figuré comme sport officiel.
Comme tous les autres organismes nationaux, Patinage de vitesse Canada a l'intention de tout mettre en oeuvre pour développer des athlètes de premier plan en vue des Jeux olympiques de 2010 à Vancouver et Whistler.
Des événements comme les Jeux mondiaux universitaires offrent l'occasion aux jeunes patineurs d'acquérir de l'expérience sur la scène internationale. C'est pourquoi l'équipe n'est pas exagérément préoccupée par la courte période de temps entre les événements.
"C'est préférable d'être là-bas et d'acquérir de l'expérience dans des conditions difficiles plutôt que de ne pas compétitionner, a poursuivi Hamelin, dont le fils Charles a mérité une médaille d'argent aux Jeux olympiques de Turin. Nous sommes au début d'un cycle olympique, ce qui fait que c'est le meilleur moment pour nous d'envoyer nos jeunes patineurs."
Le Canada délègue une équipe de 101 athlètes étudiants aux Universiades, qui commencent mercredi à Turin.
L'événement a lieu à tous les deux ans et le Canada est en bonne posture pour améliorer sa récolte d'une médaille remportée en 2005 en raison du retour au programme du patinage de vitesse sur courte piste.
Giroux est censé jouer le rôle de leader de l'équipe masculine. L'athlète de 20 ans a mérité une médaille de bronze sur 1000 mètres à une Coupe du monde en Chine en octobre.
L'étudiant à l'Université de Montréal a également terminé 2006 au septième rang parmi les patineurs de vitesse courte piste au pays.
"Mathieu a démontré qu'il peut être compétitif face à certains des meilleurs de son sport", a précisé Hamelin.
Richard Shoebridge, de Cambridge, en Ontario, est reconnu pour la rapidité de ses départs et il devrait être un prétendant à la victoire sur 500 mètres.
Michael Gilday, de Yellowknife, et le Montréalais Rémi Beaulieu-Tinker pourraient également faire belle figure dans les épreuves de 1000 et de 1500 mètres.
"Ces garçons sont très forts, a dit Hamelin. Ils démontrent une très bonne endurance. Ils sont capables de tenir tête aux meilleurs patineurs."
Hamelin ne croit pas que l'équipe féminine est aussi forte mais il a ajouté que Jessica Gregg, d'Edmonton, paraît en grande forme.
Gregg, étudiante à l'Université de Calgary, a mérité une médaille de bronze sur 500 mètres à la Coupe du monde disputée à Saguenay, le mois dernier.
Le patinage de vitesse sur courte piste n'était pas au programme des dernières Universiades il y a deux ans à Innsbruck et Seefeld, en Autriche. Quand il y a figuré pour la dernière fois en 2003, le Canada avait décroché six médailles.
Il sera plus difficile de répéter cette performance car Hamelin s'attend à une compétition très relevée.
Des pays comme la Corée du Sud, la Chine et le Japon constituent des puissances dans ce sport et ils considèrent les Universiades comme un événement des plus importants.
Malgré tout, Hamelin s'attend à quelques podiums et à de bons résultats de ses patineurs.