Les Carabins s'effondrent contre Sherb.
Universitaires samedi, 3 nov. 2012. 16:23 samedi, 14 déc. 2024. 06:02
MONTRÉAL - Détenant une avance de 24-7 au troisième quart, les Carabins de l'Université de Montréal se sont effondrés face au Vert & Or de l'Université de Sherbrooke qui accède à la coupe Dunsmore à la suite d'un gain de 42-24.
Fait inusité, le Vert & Or l'a emporté malgré sept revirements pour savourer une revanche ayant subi deux défaites contre Montréal cette saison. Au total, pas moins de 11 revirements ont été commis dans cette rencontre disputée devant 3392 spectateurs au stade des Carabins.
«C'était un match sans lendemain donc on ne pouvait pas avoir peur de commettre des erreurs. Il fallait prendre des risques et il fallait continuer de le faire même si on a commis erreurs. En bout de ligne, la stratégie a été payante pour nous», a indiqué le quart Jérémi Roch.
C'était la troisième année d'affilée que les deux équipes croisaient le fer en éliminatoires et Sherbrooke a prévalu à deux reprises. Sherbrooke aura donc l'imposante mission de se mesurer au Rouge et Or à l'Université Laval.
«C'est une grosse victoire! Je manque de mots. On est une capable comme ça, sept revirements ça ne nous dérange pas, on continue de foncer», a commenté l'entraîneur de première année David Lessard.
Les Carabins semblaient en plein contrôle en deuxième demie, mais le Vert & Or a retrouvé son aplomb par la suite et cette équipe mérite beaucoup de crédit pour la plus belle remontée de son histoire avec une production de 35 points sans réplique.
«Je ne sais pas comment expliquer ce qui est arrivé On a été victime de revirements coûteux et on dirait que le momentum a changé. Il faut l'accepter, c'est la réalité. C'est sans doute la défaite la plus bizarre que j'ai vécue parce que les choses allaient bien pour nous», a raconté Danny Maciocia, le pilote des Bleus, visiblement sous le choc.
Même si ce sont les Carabins qui ont terminé le calendrier régulier avec la meilleure défense au pays, c'est plutôt le Vert & Or qui a gagné cette confrontation grâce à son unité défensive.
Stéphane Rivard et Samuel Bibeault ont chacun réussi une interception aux dépens d'Alexandre Nadeau-Piuze pour faire tourner le vent sur la colline montréalaise.
Roch n'a pas perdu de temps à chaque fois pour enchaîner avec des touchés. Son receveur Francis Lapointe s'est aussi illustré dans cette victoire d'équipe avec deux touchés sur de superbes passes de 37 et 42 verges.
«On n'a jamais arrêté d'y croire en se tenant en équipe ce qui a fait la différence. Je ne suis pas surpris que nous ayons réussi cela sur le terrain des Carabins. Quand on analysé leurs matchs, on a remarqué qu'ils avaient de fortes tendances défensives. On avait remarqué de belles confrontations pour nos receveurs et nous avons réussi à en profiter», a raconté Lapointe.
«On y croyait toujours et on ne s'est jamais dit que c'était terminé comme ce fut le cas durant toute la saison. C'est ce qui explique pourquoi nous avons une équipe spéciale. Je ne veux pas parler pour eux, mais j'ose croire que nous avons une part à jouer dans leur effondrement», a insisté Lessard.
«Je pense que ça s'est vraiment joué à la demie. On s'est mis dans un état d'esprit qu'il fallait changer le cours du match et créer une étincelle sur le terrain pour obtenir ce résultat», a argué Kevin Régimbald.
La troupe de Maciocia avait pourtant effectué un beau retour en force inscrivant 24 points consécutifs après avoir concédé le premier touché.
Le problème c'est que les Carabins n'ont pas été en mesure d'engranger plus de 24 points malgré la multitude de revirements provoqués.
Nadeau-Piuze, qui complète son stage universitaire ainsi, a dû se contenter d'une récolte timide de 147 verges par la passe. Il a tout de même marqué deux touchés par la course.
Vive déception pour les vétérans qui doivent quitter
En sport universitaire, les défaites éliminatoires s'avèrent toujours cruelles pour les vétérans qui terminent leur carrière à ce niveau sur une note décevante.
La déception était si vive que Nadeau-Piuze a été incapable de répondre aux questions des journalistes.
Le joueur de ligne offensive Alexis Rousseau-Saine termine aussi son parcours universitaire après quatre saisons en raison des contraintes de son programme en médecine. Le colosse de six pieds cinq pouces et 280 livres était très émotif.
«Ça me fait très mal, mais j'ai passé de superbes moments avec les Carabins et je suis content d'avoir choisi cette organisation. Je n'oublierai jamais tous mes coéquipiers et mes entraîneurs», a raconté Rousseau-Saine avec des larmes lui coulant sur le visage.
«Je n'essaie pas d'expliquer notre défaite pour l'instant Nous n'avons pas été capables d'enfoncer le dernier clou dans leur cercueil. Je leur donne le crédit, ils ont joué tout un match», a ajouté celui qui a toujours fait face à la musique.
Pour revenir au Vert & Or, il aura l'occasion de remporter une première coupe Dunsmore. À sa première tentative, le Rouge et Or l'avait emporté de justesse devant ses partisans. Une telle remontée face à Montréal devrait être bénéfique pour la confiance.
«Sans paraître arrogant, on avait déjà la confiance. C'est sûr que c'est une grosse victoire pour notre programme, nos partisans et notre ville», a déclaré Lessard au sujet de l'effet de ce triomphe.
Ignorés parmi les étoiles du circuit universitaire, les joueurs du Vert & Or ont répondu à leur façon. Roch portait d'ailleurs un chandail arborant une mention à cet effet durant les entrevues.
«Le Vert & Or, c'est une gang de no-name sans joueur sur l'équipe d'étoiles avec un entraîneur qui n'était pas connu avant d'avoir ce poste. Mais on aime le football et on travaille fort. C'est le fun de gagner un tel match.
Fait inusité, le Vert & Or l'a emporté malgré sept revirements pour savourer une revanche ayant subi deux défaites contre Montréal cette saison. Au total, pas moins de 11 revirements ont été commis dans cette rencontre disputée devant 3392 spectateurs au stade des Carabins.
«C'était un match sans lendemain donc on ne pouvait pas avoir peur de commettre des erreurs. Il fallait prendre des risques et il fallait continuer de le faire même si on a commis erreurs. En bout de ligne, la stratégie a été payante pour nous», a indiqué le quart Jérémi Roch.
C'était la troisième année d'affilée que les deux équipes croisaient le fer en éliminatoires et Sherbrooke a prévalu à deux reprises. Sherbrooke aura donc l'imposante mission de se mesurer au Rouge et Or à l'Université Laval.
«C'est une grosse victoire! Je manque de mots. On est une capable comme ça, sept revirements ça ne nous dérange pas, on continue de foncer», a commenté l'entraîneur de première année David Lessard.
Les Carabins semblaient en plein contrôle en deuxième demie, mais le Vert & Or a retrouvé son aplomb par la suite et cette équipe mérite beaucoup de crédit pour la plus belle remontée de son histoire avec une production de 35 points sans réplique.
«Je ne sais pas comment expliquer ce qui est arrivé On a été victime de revirements coûteux et on dirait que le momentum a changé. Il faut l'accepter, c'est la réalité. C'est sans doute la défaite la plus bizarre que j'ai vécue parce que les choses allaient bien pour nous», a raconté Danny Maciocia, le pilote des Bleus, visiblement sous le choc.
Même si ce sont les Carabins qui ont terminé le calendrier régulier avec la meilleure défense au pays, c'est plutôt le Vert & Or qui a gagné cette confrontation grâce à son unité défensive.
Stéphane Rivard et Samuel Bibeault ont chacun réussi une interception aux dépens d'Alexandre Nadeau-Piuze pour faire tourner le vent sur la colline montréalaise.
Roch n'a pas perdu de temps à chaque fois pour enchaîner avec des touchés. Son receveur Francis Lapointe s'est aussi illustré dans cette victoire d'équipe avec deux touchés sur de superbes passes de 37 et 42 verges.
«On n'a jamais arrêté d'y croire en se tenant en équipe ce qui a fait la différence. Je ne suis pas surpris que nous ayons réussi cela sur le terrain des Carabins. Quand on analysé leurs matchs, on a remarqué qu'ils avaient de fortes tendances défensives. On avait remarqué de belles confrontations pour nos receveurs et nous avons réussi à en profiter», a raconté Lapointe.
«On y croyait toujours et on ne s'est jamais dit que c'était terminé comme ce fut le cas durant toute la saison. C'est ce qui explique pourquoi nous avons une équipe spéciale. Je ne veux pas parler pour eux, mais j'ose croire que nous avons une part à jouer dans leur effondrement», a insisté Lessard.
«Je pense que ça s'est vraiment joué à la demie. On s'est mis dans un état d'esprit qu'il fallait changer le cours du match et créer une étincelle sur le terrain pour obtenir ce résultat», a argué Kevin Régimbald.
La troupe de Maciocia avait pourtant effectué un beau retour en force inscrivant 24 points consécutifs après avoir concédé le premier touché.
Le problème c'est que les Carabins n'ont pas été en mesure d'engranger plus de 24 points malgré la multitude de revirements provoqués.
Nadeau-Piuze, qui complète son stage universitaire ainsi, a dû se contenter d'une récolte timide de 147 verges par la passe. Il a tout de même marqué deux touchés par la course.
Vive déception pour les vétérans qui doivent quitter
En sport universitaire, les défaites éliminatoires s'avèrent toujours cruelles pour les vétérans qui terminent leur carrière à ce niveau sur une note décevante.
La déception était si vive que Nadeau-Piuze a été incapable de répondre aux questions des journalistes.
Le joueur de ligne offensive Alexis Rousseau-Saine termine aussi son parcours universitaire après quatre saisons en raison des contraintes de son programme en médecine. Le colosse de six pieds cinq pouces et 280 livres était très émotif.
«Ça me fait très mal, mais j'ai passé de superbes moments avec les Carabins et je suis content d'avoir choisi cette organisation. Je n'oublierai jamais tous mes coéquipiers et mes entraîneurs», a raconté Rousseau-Saine avec des larmes lui coulant sur le visage.
«Je n'essaie pas d'expliquer notre défaite pour l'instant Nous n'avons pas été capables d'enfoncer le dernier clou dans leur cercueil. Je leur donne le crédit, ils ont joué tout un match», a ajouté celui qui a toujours fait face à la musique.
Pour revenir au Vert & Or, il aura l'occasion de remporter une première coupe Dunsmore. À sa première tentative, le Rouge et Or l'avait emporté de justesse devant ses partisans. Une telle remontée face à Montréal devrait être bénéfique pour la confiance.
«Sans paraître arrogant, on avait déjà la confiance. C'est sûr que c'est une grosse victoire pour notre programme, nos partisans et notre ville», a déclaré Lessard au sujet de l'effet de ce triomphe.
Ignorés parmi les étoiles du circuit universitaire, les joueurs du Vert & Or ont répondu à leur façon. Roch portait d'ailleurs un chandail arborant une mention à cet effet durant les entrevues.
«Le Vert & Or, c'est une gang de no-name sans joueur sur l'équipe d'étoiles avec un entraîneur qui n'était pas connu avant d'avoir ce poste. Mais on aime le football et on travaille fort. C'est le fun de gagner un tel match.