Le règne de Marco Iadeluca n'a pas commencé comme prévu à la barre des Carabins.

Le successeur de Danny Maciocia a été nommé un mois avant le début de la pandémie. Un an et demi plus tard, il s'apprête à diriger samedi son premier match à la tête des Bleus.

« Clairement ce n'est pas le début que j'aurais souhaité », admet-il d’ailleurs à l'approche du premier match contre le Vert & Or de Sherbrooke, samedi.

Les Carabins ont sauté sur le terrain une première fois le 7 août dernier. Mais auparavant, l'équipe d'entraîneurs a dû être créative pour tisser des liens entre les joueurs en temps de pandémie.

« Ça a pris de l'imagination. On a fait des rencontres de football pour apprivoiser le cahier de jeux. Mais ensuite, on a fait des activités d'équipe pour que les gars apprennent à se connaître », d’expliquer Iadeluca.

« On a fait un gros travail avec Sarah, notre préparatrice mentale qui nous a bien conseillé pour essayer de créer un esprit d'équipe sans même avoir mis le pied sur le terrain tous ensemble », a ajouté Dimitri Morand, le quart-arrière de quatrième année.

C'est qu'en plus d'avoir un nouvel entraîneur-chef, les Carabins auront un visage fort différent de l'équipe qui s'est inclinée en finale de la Coupe Vanier en 2019, soit lors du dernier match des Bleus.

« On a une équipe très enthousiaste, très rapide, très agressive, c'est notre identité, c'est ce qu'on veut être », décrit Iadeluca. « Mais la ligue est complètement différente cette année. Il y a deux classes de recrutement pour toutes les équipes donc il y a beaucoup plus de jeunes joueurs qu'il y a normalement.

Dimitri Morand et Jonathan Sénécal se feront la lutte pour le poste de quart-arrière partant. Morand est un vétéran de quatrième année alors que Sénécal, qui a brillé au niveau collégial, fait maintenant ses premiers pas avec les Bleus.

« Jonathan est une très bonne addition pour notre équipe. C'est un jeune extrêmement talentueux qui travaille très fort, qui pose les bonnes questions et qui a la bonne attitude », souligne Morand.

« Il y a une compétition, mais c'est une compétition saine entre nous. Il n'y a pas de pression sur l'un ou l'autre. On s'entend bien et on s'aide », indique par ailleurs son coéquipier.

La moitié de la formation des Carabins est composée de recrues. Le soutien des vétérans et de la préparatrice psychologique Sarah Brisson-Legault sera donc primordial cette saison.

Le Vert & Or présente un visage différent