Santerre : dossier clos selon l'UdeM
Universitaires vendredi, 12 nov. 2010. 17:43 samedi, 14 déc. 2024. 15:46
Les joueurs des Carabins de l'Université de Montréal n'acceptent tout simplement pas le non renouvellement du contrat de leur entraîneur-chef Marc Santerre. Ils avaient d'ailleurs convié les médias à un point de presse pour exprimer leur mécontentement.
Incapables d'avoir des réponses de la direction à la suite du départ de Santerre, les joueurs des Carabins ont eu la surprise d'être finalement conviés par la direction en même temps que leur point de presse.
Après 1h15 de rencontre, les joueurs revenaient le visage long sans avoir obtenu les réponses à leurs questions.
«Ils essaient de nous expliquer que nous avions besoin d'un changement de leadership. Et bien si Marc Santerre n'est pas un leader, explique-moi ce qu'est du leadership», a raconté le receveur Frank Bruno.
«Peu importe ce qu'on disait, leur décision était coulée dans le béton», ajoute le secondeur Nicolas Guimond.
«Ils ont répondu comme des politiciens et on avait l'impression que ce sont des gens à cravate qui ont pris cette décision», a déploré le capitaine de la défensive Jean-Gardy Clermont.
La direction a ensuite voulu rencontrer les médias. Les joueurs se sont présentés dans le local prévu voulant entendre ce que la direction avait à dire, mais on leur a signifié de sortir en pouvant déléguer un représentant.
Les joueurs ont finalement quitté. Par la suite, la direction n'a pas voulu divulguer les raisons du départ de Santerre. Les résultats scolaires ont été soulevés du bout des lèvres tout en vantant le travail de Santerre.
«Marc a probablement réussi à sauver la carrière et la vie de certains joueurs et nous sommes très reconnaissants de tout cela. Tant mieux si les joueurs expriment leur déception maintenant parce que ça signifie que nous avions le bon entraîneur jusqu'à maintenant. En même temps, on croyait qu'il faut passer à autre chose», a expliqué Robert Panet-Raymond, le président du conseil d'administration du CEPSUM.
De son côté, Marc Santerre n'a toujours pas eu d'explications. Il s'agit d'un véritable dialogue de sourds.
«Les joueurs non plus n'ont pas été informés et avisés correctement. La décision a été prise dans une tour d'ivoire par des gens que nous ne connaissons pas pour des raisons qu'on ne connaît pas et pour des raisons mal choisies», a exprimé Santerre.
Pour l'Université de Montréal, le dossier est clos et le nouvel entraîneur sera connu sous peu alors que tout pointe vers Danny Maciocia, l'ancien dirigeant des Eskimos d'Edmonton.
*D'après un reportage de Luc Bellemare
Incapables d'avoir des réponses de la direction à la suite du départ de Santerre, les joueurs des Carabins ont eu la surprise d'être finalement conviés par la direction en même temps que leur point de presse.
Après 1h15 de rencontre, les joueurs revenaient le visage long sans avoir obtenu les réponses à leurs questions.
«Ils essaient de nous expliquer que nous avions besoin d'un changement de leadership. Et bien si Marc Santerre n'est pas un leader, explique-moi ce qu'est du leadership», a raconté le receveur Frank Bruno.
«Peu importe ce qu'on disait, leur décision était coulée dans le béton», ajoute le secondeur Nicolas Guimond.
«Ils ont répondu comme des politiciens et on avait l'impression que ce sont des gens à cravate qui ont pris cette décision», a déploré le capitaine de la défensive Jean-Gardy Clermont.
La direction a ensuite voulu rencontrer les médias. Les joueurs se sont présentés dans le local prévu voulant entendre ce que la direction avait à dire, mais on leur a signifié de sortir en pouvant déléguer un représentant.
Les joueurs ont finalement quitté. Par la suite, la direction n'a pas voulu divulguer les raisons du départ de Santerre. Les résultats scolaires ont été soulevés du bout des lèvres tout en vantant le travail de Santerre.
«Marc a probablement réussi à sauver la carrière et la vie de certains joueurs et nous sommes très reconnaissants de tout cela. Tant mieux si les joueurs expriment leur déception maintenant parce que ça signifie que nous avions le bon entraîneur jusqu'à maintenant. En même temps, on croyait qu'il faut passer à autre chose», a expliqué Robert Panet-Raymond, le président du conseil d'administration du CEPSUM.
De son côté, Marc Santerre n'a toujours pas eu d'explications. Il s'agit d'un véritable dialogue de sourds.
«Les joueurs non plus n'ont pas été informés et avisés correctement. La décision a été prise dans une tour d'ivoire par des gens que nous ne connaissons pas pour des raisons qu'on ne connaît pas et pour des raisons mal choisies», a exprimé Santerre.
Pour l'Université de Montréal, le dossier est clos et le nouvel entraîneur sera connu sous peu alors que tout pointe vers Danny Maciocia, l'ancien dirigeant des Eskimos d'Edmonton.
*D'après un reportage de Luc Bellemare