- Au Québec, toutes les équipes de la ligue universitaires sont redoutables cette année. « C'est difficile de gagner quatre matchs contre une même équipe », avoue l'entraîneure-chef des Citadins, Olga Hrycak, qui a vu son équipe se battre jusqu'en prolongation pour tenter d'arracher le match aux mains des Gaiters.

Les Citadins s'inclinent toutefois 81-78 devant la foule de Bishop's qui était particulièrement partisane ce soir. Les Gaiters, s'ils voulaient conserver une chance d'accéder aux séries de fin de saison, devaient absolument battre la jeune équipe de l'UQAM.

« Il y a trois choses qui ont influencé le match : la foule, ils ont joué du basketball inspiré (le décès de l'ancien gérant des Gaiters des suites d'un cancer a été souligné en début de rencontre) et ils voulaient obtenir leur place en série », explique l'entraîneure-chef des Citadins, Olga Hrycak. Dès le début de la rencontre, Bishop's a pris les devants et semblait déjà dire à l'adversaire que le match ne serait pas facile. Joseph Atangana a offert coup sur coup en première demie un dunk et un bloc sur Szita, l'excellent joueur de centre de 6'7 des Gaiters. À la mi-temps, l'UQAM mène par deux points seulement, 34-32.

La deuxième demie n'est pas différente de la première. Alors qu'on aurait pu s'attendre à ce que les Citadins reprennent le contrôle du match, les Gaiters ont au contraire poursuivi dans la même veine en obtenant du succès dans leurs lancers et en minimisant les erreurs. Si bien qu'à 28 secondes de la fin du temps réglementaire, Bishop's même par un point, 76-75, après que Marc-Olivier Beauchamp ait réussi à marquer pour les Citadins. Les Gaiters ajoutent un point sur un lancer franc et il reste 14 secondes lorsque l'UQAM reprend possession du ballon sous le panier des Gaiters. C'est Kevin Boucher qui amène son équipe en prolongation alors qu'il réussit à égaliser la marque (77-77) à la dernière seconde du match.

Bishop's profitent des premiers instants du cinq minutes supplémentaire pour reprendre les devants et les conservera pas de la fin du match. Les Citadins tirent de l'arrière 81-78 avec 15 secondes à faire. Kevin Boucher manque un premier lancer de trois points mais l'UQAM reprend le rebond. Samuel Johnson tente à son tour dans un dernier élan d'espoir ...mais il rate lui aussi. « Ça nous a nuit que François Yelle n'ait pas pu jouer en prolongation », avoue Hrycak alors qu'il a dû retraiter au banc à quelques secondes de la fin du temps réglementaire ayant accumulé ses cinq fautes. Le joueur a dominé la rencontre avec 23 points dont 5 lancers de trois points.


Chez les filles...

Malgré qu'ils aient remporté la première demie 29-27, les Citadins sont incapables de soutenir le rythme des Lady Gaiters (classées 2e au Québec) et s'inclinent finalement au compte de 69-55. « Elles ont monté d'un cran leur intensité en défensive et c'était plus difficile pour nous à attaquer », explique Jacques Verschuere, entraîneur-chef des Citadins.

Les Citadins connaissent une très bonne première demie. Les deux équipes échangent les devants tour à tour et l'UQAM tient le coup malgré l'absence de Mireille Karangwa durant pratiquement toute la première demie (elle se voit infliger deux fautes rapides en début de match). Avec environ une minute à faire, Marie-Ève Lacroix enfile deux «trois points» qui permettent aux Citadins de se retirer à la demie avec les devants 29-27, une première cette saison contre les Gaiters.

Après avoir joué pratiquement sept minutes de la deuxième demie, les Gaiters mènent par trois points. Un premier temps mort est pris par le clan montréalais mais les choses se corsent et Verschuere se voit obliger d'en prendre un deuxième à 10:45 alors que le pointage est maintenant de 46-35. C'est cet écart de dix points que l'UQAM ne parviendra pas à surmonter. « Notre contre-attaque laissait à désirer mais nos jeux planifiés étaient bien. Pas satisfaisant à mon goût mais... », commente Verschuere.

La pression est maintenant un peu plus forte chez les Citadins qui doivent absolument remporter une des deux dernières rencontres de la saison pour s'assurer d'une place en série. «Sans que tout le monde en parle, les filles y pensent », souligne l'entraîneur des Citadins. Rappelons que Mcgill est venu brouiller les cartes en battant Concordia la semaine dernière. La fiche des Citadins contre McGill cette année est de deux victoires et d'une défaite (concédée lors de la première rencontre en novembre dernier).

Tous les supporteurs sont invités à se déplacer à McGill vendredi prochain pour ce qui pourrait être le match décisif de la saison de l'équipe féminine et qui déterminera laquelle de ces 2 équipes accèdera aux séries finales !