Uteck Bowl : David contre Goliath
Universitaires vendredi, 16 nov. 2007. 18:10 vendredi, 13 déc. 2024. 14:04
Le Rouge et Or de l'université Laval, l'équipe numéro un au pays, fait figure de géant au football universitaire canadien. C'est le rival que toute équipe ambitieuse aura probablement à affronter si elle espère remporter la coupe Vanier.
C'est pourquoi les Huskies de Saint Mary's, no 4, apprécient d'avoir l'opportunité de jouer le rôle de David, samedi, quand ils accueilleront les champions du Québec au Uteck Bowl.
Le championnat de l'association Atlantique est une chose, mais une victoire contre une équipe au passé glorieux comme le Rouge et Or leur procurerait le respect au niveau national.
"Peu importe que ce soit ici ou à la coupe Vanier, vous allez avoir à battre les grosses équipes, a précisé le quart des Huskies Erik Glavic. Ce n'est pas une mission impossible en autant que vous offrez une solide performance.
"Tout peut arriver au cours d'un match. Je pense que tout ira bien."
Peu d'équipes peuvent tenir de tels propos en toute confiance avant un match contre le Rouge et Or (10-0), en quête d'un quatrième titre en cinq ans à la coupe Vanier. Ils sont largement favoris pour venir à bout des Huskies (8-1), même si le match est disputé à Halifax et que l'équipe québécoise a difficilement eu raison d'eux 29-22 à domicile, le 13 octobre.
L'enjeu est beaucoup plus grand cette fois et l'entraîneur du Rouge et Or Glen Constantin n'a rien laissé au hasard afin de s'assurer que ses joueurs seront prêts à relever le défi. Une victoire leur assurerait en effet un laissez-passer pour la coupe Vanier à Toronto.
"J'ai dit aux joueurs ce que Bill Belichick (l'entraîneur des Patriots de la Nouvelle-Angleterre) m'a dit, 'Oubliez les records si vous voulez écrire une page d'histoire', a mentionné Constantin. Maintenant, il nous faut être à la hauteur."
Les Huskies ont une bonne raison de croire qu'ils peuvent remporter ce match.
Ils ont dominé en totalisant 360 verges de gain à l'offensive contre 205 pour le Rouge et Or dans la défaite du mois d'octobre, une solide performance obtenue à l'étranger devant la foule hostile de PEPS. Glavic estime que jouer à domicile fera une grande différence.
"C'est bien évident, a-t-il dit. Nous avons vécu une expérience incroyable à Québec, c'était comme l'ambiance d'un match professionnel. Parfois ma ligne offensive avait du mal à m'entendre appeler les jeux et je devais crier, ce qui m'a compliqué la tâche.
"Je suis convaincu que la foule locale demeurera silencieuse quand nous aurons le ballon et je pense que cela jouera un grand rôle. L'ambiance sera en notre faveur au lieu de jouer contre nous."
Les deux seules défaites du Rouge et Or au cours des trois dernières saisons sont survenues le 28 octobre l'an dernier, un revers de 7-2 dans le dernier match de la saison contre les Carabins de l'Université de Montréal, et au Mitchell Bowl, 29-27 en Saskatchewan. Il s'agit d'une équipe habituée à gagner sous pression et quand ça compte.
"Il s'agit d'un programme de football de première classe. Leur budget, tout ce qui les concerne, c'est comme David contre Goliath, a révélé l'entraîneur des Huskies, Steve Sumarah. L'envers de la médaille, c'est que nous avons montré que nous pouvons leur tenir tête.
"Ils mettent leur pantalon une jambe à la fois comme nos joueurs et, en autant que nous ne nous laissons pas intimider, nous avons une chance."
Le Rouge et Or a souligné que l'équipe était privée de 11 partants, dont le demi offensif Pierre-Luc Yao, lors de ce premier affrontement. Avec son retour en santé, Constantin espère que son équipe sera mieux à même de contrôler le ballon, ce qui avait causé des ennuis dans ce match.
La présence de Yao devrait également enlever un peu de pression sur le quart-arrière Cesar-Roberto Sanchez-Hernandez, qui entreprendra de nouveau le match à la place de Benoît Groulx, blessé.
"Nos joueurs des lignes offensive et défensive sont en santé, nous pouvons ainsi jouer plus physiquement, a poursuivi Constantin. Nous espérons être en mesure d'ouvrir le jeu avec une meilleure attaque au sol, ce qui aidera notre jeu aérien."
C'est pourquoi les Huskies de Saint Mary's, no 4, apprécient d'avoir l'opportunité de jouer le rôle de David, samedi, quand ils accueilleront les champions du Québec au Uteck Bowl.
Le championnat de l'association Atlantique est une chose, mais une victoire contre une équipe au passé glorieux comme le Rouge et Or leur procurerait le respect au niveau national.
"Peu importe que ce soit ici ou à la coupe Vanier, vous allez avoir à battre les grosses équipes, a précisé le quart des Huskies Erik Glavic. Ce n'est pas une mission impossible en autant que vous offrez une solide performance.
"Tout peut arriver au cours d'un match. Je pense que tout ira bien."
Peu d'équipes peuvent tenir de tels propos en toute confiance avant un match contre le Rouge et Or (10-0), en quête d'un quatrième titre en cinq ans à la coupe Vanier. Ils sont largement favoris pour venir à bout des Huskies (8-1), même si le match est disputé à Halifax et que l'équipe québécoise a difficilement eu raison d'eux 29-22 à domicile, le 13 octobre.
L'enjeu est beaucoup plus grand cette fois et l'entraîneur du Rouge et Or Glen Constantin n'a rien laissé au hasard afin de s'assurer que ses joueurs seront prêts à relever le défi. Une victoire leur assurerait en effet un laissez-passer pour la coupe Vanier à Toronto.
"J'ai dit aux joueurs ce que Bill Belichick (l'entraîneur des Patriots de la Nouvelle-Angleterre) m'a dit, 'Oubliez les records si vous voulez écrire une page d'histoire', a mentionné Constantin. Maintenant, il nous faut être à la hauteur."
Les Huskies ont une bonne raison de croire qu'ils peuvent remporter ce match.
Ils ont dominé en totalisant 360 verges de gain à l'offensive contre 205 pour le Rouge et Or dans la défaite du mois d'octobre, une solide performance obtenue à l'étranger devant la foule hostile de PEPS. Glavic estime que jouer à domicile fera une grande différence.
"C'est bien évident, a-t-il dit. Nous avons vécu une expérience incroyable à Québec, c'était comme l'ambiance d'un match professionnel. Parfois ma ligne offensive avait du mal à m'entendre appeler les jeux et je devais crier, ce qui m'a compliqué la tâche.
"Je suis convaincu que la foule locale demeurera silencieuse quand nous aurons le ballon et je pense que cela jouera un grand rôle. L'ambiance sera en notre faveur au lieu de jouer contre nous."
Les deux seules défaites du Rouge et Or au cours des trois dernières saisons sont survenues le 28 octobre l'an dernier, un revers de 7-2 dans le dernier match de la saison contre les Carabins de l'Université de Montréal, et au Mitchell Bowl, 29-27 en Saskatchewan. Il s'agit d'une équipe habituée à gagner sous pression et quand ça compte.
"Il s'agit d'un programme de football de première classe. Leur budget, tout ce qui les concerne, c'est comme David contre Goliath, a révélé l'entraîneur des Huskies, Steve Sumarah. L'envers de la médaille, c'est que nous avons montré que nous pouvons leur tenir tête.
"Ils mettent leur pantalon une jambe à la fois comme nos joueurs et, en autant que nous ne nous laissons pas intimider, nous avons une chance."
Le Rouge et Or a souligné que l'équipe était privée de 11 partants, dont le demi offensif Pierre-Luc Yao, lors de ce premier affrontement. Avec son retour en santé, Constantin espère que son équipe sera mieux à même de contrôler le ballon, ce qui avait causé des ennuis dans ce match.
La présence de Yao devrait également enlever un peu de pression sur le quart-arrière Cesar-Roberto Sanchez-Hernandez, qui entreprendra de nouveau le match à la place de Benoît Groulx, blessé.
"Nos joueurs des lignes offensive et défensive sont en santé, nous pouvons ainsi jouer plus physiquement, a poursuivi Constantin. Nous espérons être en mesure d'ouvrir le jeu avec une meilleure attaque au sol, ce qui aidera notre jeu aérien."