Après avoir subi une fracture à la cheville gauche la saison dernière, Elizabeth Hosking a surmonté bon nombre d’embûches au cours des derniers mois afin de pouvoir revenir en force sur sa planche. La spécialiste de l’épreuve de demi-lune est venue boucler la boucle samedi en prenant part à la finale des Championnats du monde d’Aspen, où elle a conclu au septième rang.

Sixième à l’issue des qualifications de jeudi, Hosking a confié avoir entamé la ronde ultime avec quelques papillons dans le ventre.

« C’était déjà excitant d’être en finale, mais comme aux qualifications, je voulais demeurer dans le moment présent et je voulais juste atterrir mes descentes. Après, c’est le travail des juges de voir où ça me place et c’est hors de mon contrôle », a-t-elle déclaré.

C’est à sa première descente que la planchiste de 19 ans a obtenu sa meilleure performance de la journée, bonne pour une note de 70,50 points. Après avoir récolté 60,75 points au tour suivant, la Québécoise a conclu sur une moins bonne note en chutant au quatrième saut de sa dernière sortie.

« Je suis quand même très contente d’avoir réussi deux descentes de compétition une à la suite de l’autre. Tomber sur un des trucs que je trouve le plus facile, ça me donne juste assez de motivation pour m’améliorer en vue de la prochaine compétition », a mentionné Hosking.

L’Américaine Chloé Kim a défendu son titre de championne du monde obtenu en 2019, à Park City, grâce à une note de 93,75 points. Sa compatriote Maddie Mastro a suivi sur la deuxième marche du podium avec 89 points, tandis que l’Espagnole Queralt Castellet (87,50 points) a obtenu la médaille de bronze.

Satisfaction

La réadaptation qu’elle a effectuée en pleine pandémie a présenté son lot de défis pour l’Olympienne des Jeux de PyeongChang. À son retour à la compétition en janvier, lors de la Coupe du monde de Laax, en Suisse, Elizabeth Hosking n’a pas signé un résultat à la hauteur de ses attentes et a dû se contenter d’une 23e place.

Elle a remporté une coupe européenne la semaine suivante et a décidé de demeurer en Europe pour s’entraîner en prévision des Championnats du monde. Une stratégie qui s’est avérée fructueuse et qui lui a permis d’obtenir la meilleure performance de sa carrière à des mondiaux.

« C’est juste incroyable ! Avec tout ce qui s’est passé, je suis vraiment contente d’avoir été assez forte mentalement pour avoir un résultat comme celui d’aujourd’hui », a dit celle qui en était à une troisième présence à des Championnats du monde. Elle s’était classée 14e en 2017, puis huitième en 2019.

Elle restera au Colorado et bouclera sa saison 2020-21 la fin de semaine prochaine, toujours à Aspen, à l’occasion d’une dernière Coupe du monde.