Olivier Rodrigue est un des quatre gardiens invités au camp de sélection d’Équipe Canada junior 2020. À sa quatrième saison dans la LHJMQ le portier originaire de Chicoutimi est engagé dans une lutte à finir pour obtenir un des deux postes convoités.

 

« C’est un camp d’entraînement et on est là pour gagner nos postes. On va tous se pousser et ce sera une bonne bataille pour percer la formation », a souligné le porte-couleur des Wildcats de Moncton.

 

« J’ai regardé un peu leurs statistiques depuis le début de la saison et ils vont bien. Parfois les statistiques sont un peu trompeuses. La manière dont tu joues est déterminante », a-t-il ajouté au sujet de ses rivaux directs pour le poste devant le filet d’ÉCJ.

 

Parlons en des statistiques de ses rivaux : Joel Hofer et Nico Daws n’étaient même pas au camp estival, mais connaissent une première moitié de saison exceptionnelle avec des taux d’efficacité avoisinant les ,940.  

 

Pour ce qui est de Hunter Jones son rendement avec les Petes de Peterborough est plus qu’adéquat et lui aussi était là cet été avec Rodrigue.

 

« Les prochains jours seront cruciaux pour nos gardiens afin de montrer ce qu’ils peuvent accomplir. La course est lancée et ils doivent me montrer qu’ils peuvent faire les arrêts dans les moments corsés. C’est un beau défi pour nos quatre gardiens », a mentionné Mark Hunter, membre de la direction d’Équipe Canada junior.

 

L’ancien des Voltigeurs de Drummondville tente de devenir le premier gardien de but québécois à se tailler une place avec l’équipe nationale depuis Samuel Montembeault en 2016 lui qui avait été choisi comme troisième gardien et qui n’avait pas joué une seule minute. 

 

En fait le dernier gardien québécois à avoir obtenu du temps de jeu et le poste de numéro un est Zach Fucale lors des éditions de 2014 et de 2015.

« On est là pour gagner nos postes »