Le Comité olympique et paralympique américain (USOPC) a mentionné qu'il tentait toujours d'aider la championne du monde de bobsleigh Kaillie Humphries à obtenir un moyen de participer aux Jeux de Pékin cet hiver, bien qu'il n'ait pas voulu s'avancer si cet effort allait être couronné de succès.

Humphries, triple membre de l'équipe olympique canadienne et double championne olympique, entame sa troisième saison au sein de l'équipe américaine de bobsleigh. Elle est mariée à un Américain et vit à San Diego, mais elle est toujours citoyenne canadienne et a besoin soit d'un passeport américain, soit d'une autorisation spéciale du Comité international olympique pour participer aux Jeux.

Le CIO n'a donné à Humphries et aux responsables américains aucune indication qu'il apporterait son aide, donc les espoirs de Humphries dépendent presque assurément de l'obtention d'un passeport américain dans les mois à venir.

« Nous serions très, très heureux d'avoir Kaillie au sein de l'équipe des États-Unis à Pékin, a confié la présidente-directrice générale l'USOPC, Sarah Hirshland. Nous avons été très fiers de la voir compétitionner avec notre équipe récemment. Et nous sommes absolument engagés dans les discussions pour faire tout ce que nous pouvons et nous avons travaillé en étroite collaboration avec US Bobsled and Skeleton pour essayer de faire avancer ces conversations. »

Les responsables de l'USABS et d'autres personnes impliquées au nom de Humphries ont demandé aux législateurs de voir s'il était possible d'accélérer le processus d'obtention du passeport qu'elle serait en mesure de recevoir en 2023. Une telle demande n'est pas sans précédent pour les futurs olympiens américains. Ainsi, la patineuse artistique Tanith Belbin a obtenu l'aide du Congrès pour obtenir son passeport à temps pour participer aux Jeux olympiques de Turin en 2006.

Humphries a obtenu sa libération du programme canadien en 2019, après une longue dispute avec les dirigeants de cette équipe au sujet de ses allégations selon lesquelles elle aurait été victime de harcèlement et d'abus de la part d'au moins un entraîneur. Cela lui a laissé un sentiment d'insécurité, a-t-elle dit, et c'est pourquoi elle voulait commencer à concourir pour les États-Unis.