L’escrimeuse Malinka Hoppe Montanaro a obtenu son meilleur résultat en carrière en Grand Prix, dimanche, en se classant 24e à Budapest, en Hongrie.

Cette 24e place sur un total de 261 participantes représente un bond énorme pour l'athlète. Auparavant, la meilleure performance de la Montréalaise sur ce circuit était une 60e place au Grand Prix de Cali, en mai dernier.

La Montréalaise a commencé le tournoi en se hissant au sommet de son groupe grâce à six victoires consécutives, ne connaissant pas la défaite en poule. Elle n’a donc pas eu à passer par les premières rondes éliminatoires, et ce, pour une deuxième compétition de suite. Hoppe Montanaro avait également remporté tous ces matchs en poule à la Coupe du monde de Barcelone, en février.

Évoluant directement dans le tableau de 64, Malinka Hoppe Montanaro a alors disposé de la Japonaise Haruna Baba. « J’ai mené pendant tout le match, j’ai réussi à mettre en place le travail tactique que mes coachs m’ont donné et j’étais en contrôle », a expliqué l’athlète âgée de 25 ans.

L’escrimeuse a ensuite accédé au tableau de 32, où elle s’est inclinée au compte de 15-10 face à l’Américaine Courtney Hurley, avec qui elle s’entraîne régulièrement en France. « Ça a été un match difficile pour moi, a avoué la Québécoise, qui connaît très bien sa partenaire d'entraînement. J’ai bien commencé, mais à la deuxième période, j’ai commencé à me précipiter et c’est là qu’elle a réussi à creuser l’écart et à m’avoir sur mes erreurs de distance », a-t-elle ajouté.

Malinka Hoppe Montanaro se remettra maintenant à l’entraînement en vue de la Coupe du monde de Chengdu, en Chine, qui sera disputée le 22 mars prochain.

Performance « décevante » de Gabriella Page à Athènes

Après avoir signé une de ses meilleures performances en carrière la veille, les choses se sont moins bien déroulées pour la Québécoise Gabriella Page au tournoi par équipe, à la Coupe du monde d’Athènes. La formation canadienne s’est inclinée à son premier match 45-42, face au Venezuela. « Ce n’est pas notre meilleur résultat, a avoué d’emblée l’athlète originaire de Blainville. On a mal commencé le match et ça a été dur de remonter. »

Un lent départ qui se résume par le stress et la peur de perdre des Canadiennes, selon Page. « Le Venezuela est une forte équipe et nous sommes les deux dans la course olympique. On s’est trop mises de pression sur nos épaules », a-t-elle jugé.

Bien qu’elles aient été en mesure de réduire l’écart au fil de la rencontre, les représentantes de l’unifolié se sont finalement avouées vaincues. «À la fin, on était très proches, mais il manquait un peu de courage et de rigueur», a constaté Gabriella Page.

Pamela Brind’Amour, de Sainte-Martine, faisait également partie du groupe canadien lors de cette compétition.

Page, Brind’Amour et leurs coéquipières tenteront de se reprendre lors de la prochaine Coupe du monde, qui sera présentée le 22 mars à Sint-Niklaas, en Belgique.

Quatre Québécois étaient également en action à la Coupe du monde de Padoue, en Italie. Farès Arfa, François Cauchon, Marc Gélinas et Joseph Polossifakis ont d’abord eu le dessus sur l’équipe polonaise, pour ensuite perdre aux huitièmes de finale face à l’Iran.