Médaillé d’argent la veille au 5000 m, Brent Lakatos (T53) était visiblement encore en très grande forme dimanche lors de la compétition du 400 m où il a mis la main sur la médaille d’argent grâce à un temps de 46,75 s.

Lakatos, qui était détenteur du record du monde dans cette épreuve depuis juin 2019 s’est avoué vaincu au fil d’arrivée par le Thaïlandais Pongsakorn Paeyo, qui a amélioré la marque de Lakatos, faisant passer le record de 46,82 s à 46,61 s.

« Je sais que je devrais être heureux avec le résultat et je le serai bientôt, c’est un record personnel et un record personnel. Je suis toutefois déçu présentement parce que je pensais en avoir fait assez pour finir la journée avec une médaille d’or », a affirmé Lakatos après sa course.

L’athlète du Comité paralympique russe Vitalii Gritsenko s’est emparé de la médaille de bronze avec un temps de 49,41 s.

Le Québécois a également réussi à améliorer son meilleur temps en carrière lors de la grande finale. Cette médaille est la neuvième de sa carrière aux Jeux paralympiques. Un exploit dont il est très fier.

« J’ai pensé à la retraite après les Jeux de Pékin en 2008, mais je voulais absolument aller chercher au moins une médaille paralympique. Je suis fier de ce que j’ai réalisé jusqu’à maintenant. »

Lors des qualifications, Lakatos a facilement décroché sa place pour la finale du 400 m. L’athlète originaire de Dorval a connu un excellent départ et pendant que ses adversaires bataillaient dans le dernier droit, le Québécois s’est même permis d’arrêter de pousser dans les derniers 10 mètres avant la ligne et a arrêté le chrono à 48,00 s.

Après sa médaille au 5000 m samedi, Lakatos s’était dit extrêmement heureux d’avoir offert une aussi belle performance dans une épreuve avec laquelle il est moins familier.

« C’est ma première médaille dans une course de longue distance et aussi une première dans la catégorie T54. C’est plaisant d’avoir été sur la piste contre ces athlètes, c’était extrêmement compétitif. Je ne savais pas à quoi m’attendre ».

L’athlète de 41 ans tourne maintenant son attention vers l’épreuve du 1500 m lundi, le 30 août. Lakatos y détient d’ailleurs le record du monde depuis juin 2017 avec un temps de 2 min 51,84 s.

« Je vais essayer de conserver mon énergie au maximum demain (lundi) tout en me qualifiant pour la finale. Ce sera une course difficile, notamment à cause de la chaleur, mais je serai prêt », a-t-il conclut.