CALGARY - Un dirigeant du Comité international olympique a déjà affirmé que la distance entre Vancouver et Whistler était « trop longue » lors des Jeux olympiques d'hiver de 2010.

Cette fois, le CIO accepterait volontiers que les compétitions de saut à ski aient lieu à Whistler, en Colombie-Britannique, si la ville de Calgary, en Alberta, était retenue pour la présentation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver en 2026.

La société de candidature de Calgary 2026 a suggéré de réutiliser les installations de Whistler pour le saut à ski et le combiné nordique, qui conjugue le saut à ski et le ski de fond.

Cependant, plusieurs personnes sont réfractaires à l'idée de présenter des compétitions olympiques hors de la province.

« Si nous présentons les jeux, ils doivent avoir lieu en Alberta, a dit le conseiller municipal Joe Magliocca. Nous allons payer pour la présentation des jeux et nos citoyens vont payer. »

Souhaitant réduire les coûts de la présentation des Olympiques et assurer un héritage durable, rendant une candidature plus attrayante, le CIO voit maintenant d'un bon oeil quand une candidature « retire le maximum des installations déjà en place et utilise des installations temporaires et démontables ».

La directrice générale de Calgary 2026, Mary Moran, a affirmé à La Presse canadienne que la facture pour rénover le centre de saut à ski utilisé lors des Jeux olympiques de Calgary en 1988 serait cinq fois plus élevée que celle pour la présentation des compétitions à Whistler. Cette décision permettrait d'économiser 40 millions $, selon Moran.

Le président de Saut à ski Canada, Todd Stretch, a toutefois contesté les chiffres avancés par le comité de candidature.