LAUSANNE, Suisse – Le champion du monde du 100 m masculin Christian Coleman a officiellement contesté sa suspension de deux ans pour avoir raté plusieurs tests antidopage, a annoncé le Tribunal arbitral du Sport jeudi.

La cour a aussi reçu un appel de World Athletics afin de renverser la décision de blanchir la championne du monde au 400 m Salwa Eid Naser en raison d'une faille dans le système, malgré le fait qu'elle a fait l'objet d'allégations similaires à celles de Coleman.

Les décisions dans ces deux cas auront un impact majeur sur l'issue de deux des épreuves d'athlétisme les plus populaires prévues au calendrier des Jeux olympiques de Tokyo l'été prochain.

Coleman conteste une suspension de deux ans décernée le mois dernier par un tribunal indépendant mis sur pied par l'Unité d'intégrité de l'athlétisme.

Coleman a demandé que sa sanction, qui le priverait de participer aux JO de 2021, soit « invalidée, ou à tout le moins, réduite », a indiqué le TAS par voie de communiqué.

Il a déjà évité une suspension à l'aube des Championnats du monde d'athlétisme de Doha, au Qatar, en 2019, après avoir profité d'une faille similaire à celle citée par Naser pour la blanchir.

Dans le cas de Naser, World Athletics conteste la décision du tribunal rendue le mois dernier de la blanchir complètement des allégations qui pesaient sur elle.

World Athletics a plutôt demandé une suspension de deux ans pour Naser, a souligné le TAS, en ajoutant qu'il a assigné de nouveaux comités pour gérer ces litiges.

Le TAS met habituellement plusieurs mois à préparer et juger un processus d'appel, mais celui-ci peut être accéléré si les parties coopèrent entre elles.