Le Triathlon de Montréal sera présenté samedi sur RDS.ca à 14h30

Le 29 juin prochain, Montréal accueillera le sixième des neuf arrêts des prestigieuses Séries mondiales de Triathlon ITU. Seulement sept autres pays peuvent se vanter de recevoir cette compétition réunissant les meilleurs triathlètes de la planète (Émirats Arabes Unis, Bermudes, Japon, Angleterre, Canada, Allemagne et Suisse).

 

Ce Triathlon Mondial Groupe Copley permettra aux athlètes élites (une cinquantaine d’hommes et une quarantaine de femmes) d’accumuler des points qui contribueront à établir leur classement pour une éventuelle sélection aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020. De plus, signe de l’importance de la compétition, ils se disputeront une bourse totale de 200 000 dollars. 

 

Pour une toute première fois, la quatrième édition du triathlon montréalais se disputera sur un parcours de distance sprint (750m de natation, 20km de vélo et 5km de course à pied). Les deux courses, femmes et hommes, seront présentées la même journée et couronneront les vainqueurs en moins d’une heure de compétition. En plus d’être rapides, elles seront certainement spectaculaires.

 

Cette année, l’organisation a décidé de déménager son site principal de compétition au Grand Quai du Port de Montréal situé aux abords du fleuve Saint-Laurent. Les parcours des compétitions ont également été modifiés et redessinés pour l’occasion. Le parcours de natation est maintenant tracé dans le bassin Alexandra. Les parcours de vélo et de course à pied se trouvent dans les rues du Vieux-Montréal et du centre-ville de Montréal. Les triathlètes performeront donc dans un milieu urbain sur des parcours spectaculaires et techniques. 

 

Mario MolaLes grands noms débarquent 

 

Lorsque j’écris que les meilleurs triathlètes de la planète seront en ville, c’est vrai! Chez les hommes, l’Espagnol Mario Mola sera un des favoris à surveiller. Triple champion en titre des Séries mondiales, il voudra remporter l’épreuve montréalaise pour une seconde année de suite. L’année dernière, il avait terminé dans le top deux de sept des épreuves du calendrier. 

 

On aura également à l’œil son compatriote de 36 ans, Javier Gomez Noya, qui compte plus de 80 podiums en carrière. Le deuxième compétiteur le plus âgé inscrit au Triathlon Mondial Groupe Copley à Montréal a été sacré champion du monde en 2008, 2010, 2013, 2014 et 2015. Il a également remporté la médaille d’argent aux Jeux olympiques de Londres en 2012. 

 

L’Australien Jacob Birtwhistle sera de retour à Montréal, lui qui avait terminé troisième l’année dernière. Il vient de remporter le prestigieux triathlon de Leeds, en Angleterre. Soulignons enfin la présence du Français et actuel meneur au classement des Séries mondiales, Vincent Luis. Il n’était pas venu à Montréal l’année dernière, cela ne l’avait pas empêché de terminer au deuxième rang du classement général des Séries mondiales grâce à une superbe victoire lors de la grande finale de la saison à Gold Coast en Australie. Il devra avoir à l’œil son plus proche poursuivant, le Sud-Africain Henri Schoeman, un des meilleurs nageurs de la compétition et qui était sorti de l’eau en premier à Montréal en 2018. Il est le médaillé de bronze des Jeux de Rio en 2016.

 

Chez les femmes, l’Américaine Katie Zafares sera celle à battre. La triathlète de 30 ans est dominante depuis le début de la saison. Elle a remporté les trois premières épreuves avant de terminer deuxième à Leeds le 8 juin dernier. Elle avait terminé deuxième à Montréal lors de la dernière édition derrière la Britannique Vicky Holland, championne du monde en titre et qui se présentera dans la métropole québécoise avec l’objectif de répéter son exploit. 

 

Ces deux compétitrices de grands calibres devront se méfier de la Britannique Jessica Learmonth, plus proche poursuivante de Zafares au classement des Séries mondiales. Elle avait terminé huitième à Montréal l’an dernier, mais connaît une saison 2019 exceptionnelle. 

 

Joanna BrownEt nos Canadiens? 

 

Pourrions-nous voir un représentant canadien grimper sur le podium? Absolument! La meilleure chance revient à Joanna Brown, originaire d’Ottawa, mais qui réside à Guelph. Sa famille et ses amis seront là pour l’encourager en souhaitant la voir enfin sur le podium. C’est qu’elle a terminé quatrième en 2017 et 2018 à Montréal. Elle occupe actuellement le huitième rang du classement général même si elle n’a pris part qu’à trois épreuves du calendrier. Sa médaille de bronze aux Bermudes le 27 avril dernier démontre son excellente forme physique. 

 

Si Brown est la seule représentante canadienne, il en va tout autrement chez les hommes puisqu’ils seront quatre à porter les couleurs de l’unifolié. Le plus expérimenté est Tyler Mislawchuk qui avait terminé avec une excellente huitième place à Montréal en 2018. Il vient de remporter un triathlon de distance sprint à Huatulco, au Mexique. C’est donc une distance qu’il apprécie et un podium n’est pas une utopie. 

 

S’il y en a un qui pourrait surprendre, c’est le Québécois Alexis Lepage. Originaire de Gatineau, il s’entraîne avec le Rouge et Or de l’Université Laval et le Centre national de triathlon à Victoria. Le 12 mai dernier, il a réussi l’exploit de terminer troisième au triathlon super-sprint de Chengdu, en Chine. C’était son premier podium en coupe du monde. 

 

Alexis LepageMichael Lori et Matthew Sharpe sont les deux autres Canadiens inscrits. 

 

Les épreuves élites du Triathlon Mondial Groupe Copley seront webdiffusées en direct  à RDS (femmes à 14 h 30 et hommes à 16 h 30) et présentées le lendemain en reprise sur la chaîne principale. J’aurai le grand bonheur d’être à l’animation en compagnie de l’ancienne cycliste Audrey Lemieux. Un grand spectacle à ne pas rater. C’est un rendez-vous le 29 juin prochain.