Le bosseur québécois, Mikael Kingsbury, a déjà amorcé sa préparation en vue de la prochaine saison de ski acrobatique qui devrait débuter le 5 décembre, en Finlande.

La pandémie l'a forcé à s'entraîner davantage à la maison dans les premiers mois, mais il a retrouvé récemment le plaisir de sauter sur les rampes d'eau du Lac Beauport.

« On avait un plan A qui n'a pas fonctionné, c'est sûr », a admis le ''King des bosses'' en entrevue avec notre collègue Pierre Vézina qui est allé assister à l'un de ces entraînements.

« On va passer beaucoup moins de temps sur la neige que d'habitude. Il faut juste s'adapter à la situation. C'est sûr que ça va être différent. Je pense que notre période sur la neige va être plus condensée en septembre, octobre et novembre. Là, on peut vraiment prendre le temps de travailler sur des petits détails sur lesquels nous n'avons pas nécessairement le temps de s'attarder."

Kingsbury en est à son deuxième séjour cet été au centre national d'entraînement de Lac-Beauport. Même si rien ne vaut la neige des Rocheuses ou des Alpes, il s'agit malgré tout d'un bon compromis.

« C'est près de la réalité, une fois dans les airs. C'est sûr que moi, je trouve cela différent. Premièrement, une piste, on fait des atterrissages qui sont de 28 degrés en moyenne sur une piste de bosses. Là, sur l'eau, tu atterris un peu plus à plat. Mais c'est vraiment bon pour pratiquer les petits détails et trouver un confort dans les airs. »

Même si plusieurs incertitudes planent au-dessus de la prochaine saison, le double champion du monde en titre se prépare pour un hiver important, marqué entre autres par des championnats du monde sur la piste olympique de Pékin. »

« Je veux aller défendre mes titres mais aussi aller chercher le plus d'informations possibles en Chine pour 2022. Chose que j'avais fait en 2017 avant de gagner en 2018. J'avais gagné l'événement test olympique à Pyeongchang. Donc, c'est bon de prendre le plus d'informations et d'arriver à l'année olympique en sachant que tu es capable de bien performer dans le parcours olympique aussi. »

Mikaël Kingsbury fêtera ses 28 ans vendredi. Il a tout gagné sur la scène internationale depuis neuf ans, mais il admet que le souffle de la relève dans son cou lui permet de garder son niveau de motivation au maximum.