Une gymnaste devenue lutteuse
Amateurs mardi, 19 juin 2012. 17:39 vendredi, 29 mars 2024. 07:21
Martine Dugrenier, voilà un nom méconnu des Québécois. Pourtant, la jeune femme a été sacrée championne du monde de son sport en 2008, 2009 et 2010. Son nom risque fort d'être plus connu cet été, puisqu'elle représente un des plus beaux espoirs de médaille canadiens des Jeux de Londres.
La lutte olympique. Voilà le sport pratiqué par Dugrenier. Sport qu'elle a découvert non pas par choix, mais par obligation, car au CEGEP, c'était le seul cours d'éducation physique qu'elle pouvait insérer à son horaire. Déjà à cette époque, elle rêvait de participer aux Jeux olympiques, mais pas en lutte.
« J'étais gymnaste dans ce temps-là, s'est souvenue Dugrenier. L'entraîneur a essayé de me convaincre en me disant : "tu vas bien plus loin en lutte qu'en gymnastique. Tu devrais changer de sport." Mais la gymnastique c'était ma vie. Ça lui a pris deux ans avant de me convaincre. Cinq ans plus tard, j'étais championne canadienne senior. »
Une gymnaste qui est devenue non seulement, lutteuse olympique, mais une des meilleures au monde, voilà un fait assez rare. « Je pense que c'était plutôt rare. Si je peux démontrer aux autres athlètes que parfois on peut avoir une deuxième carrière athlétique, et bien, essayez, ça vaut la peine. »
Peu importe le sport, chacun a son côté cruel. En lutte, le tableau des matchs aux Jeux olympiques est décidé par un tirage au sort. « On ne sait pas qui on va affronter au premier, deuxième et troisième tour. Il faut donc être prêt. »
Affronter n'importe qui peut signifier un combat contre la championne olympique en titre dès le premier tour. Un scénario que Dugrenier espère évidemment éviter, mais que seul le hasard peut déterminer. Elle n'a pas l'intention de laisser la chance décider de son destin. Forte de sa cinquième place à Pékin et de ses trois titres de championne du monde, elle sera prête à toute éventualité, afin de mettre la main sur sa première médaille olympique.
D'après un reportage de Sébastien Boucher
La lutte olympique. Voilà le sport pratiqué par Dugrenier. Sport qu'elle a découvert non pas par choix, mais par obligation, car au CEGEP, c'était le seul cours d'éducation physique qu'elle pouvait insérer à son horaire. Déjà à cette époque, elle rêvait de participer aux Jeux olympiques, mais pas en lutte.
« J'étais gymnaste dans ce temps-là, s'est souvenue Dugrenier. L'entraîneur a essayé de me convaincre en me disant : "tu vas bien plus loin en lutte qu'en gymnastique. Tu devrais changer de sport." Mais la gymnastique c'était ma vie. Ça lui a pris deux ans avant de me convaincre. Cinq ans plus tard, j'étais championne canadienne senior. »
Une gymnaste qui est devenue non seulement, lutteuse olympique, mais une des meilleures au monde, voilà un fait assez rare. « Je pense que c'était plutôt rare. Si je peux démontrer aux autres athlètes que parfois on peut avoir une deuxième carrière athlétique, et bien, essayez, ça vaut la peine. »
Peu importe le sport, chacun a son côté cruel. En lutte, le tableau des matchs aux Jeux olympiques est décidé par un tirage au sort. « On ne sait pas qui on va affronter au premier, deuxième et troisième tour. Il faut donc être prêt. »
Affronter n'importe qui peut signifier un combat contre la championne olympique en titre dès le premier tour. Un scénario que Dugrenier espère évidemment éviter, mais que seul le hasard peut déterminer. Elle n'a pas l'intention de laisser la chance décider de son destin. Forte de sa cinquième place à Pékin et de ses trois titres de championne du monde, elle sera prête à toute éventualité, afin de mettre la main sur sa première médaille olympique.
D'après un reportage de Sébastien Boucher