SINGAPOUR (AFP) - Le baseball et le softball ont été exclus des JO par la 117e session du Comité international olympique réunie à Singapour réduisant à 26 les sports olympiques d'été pour les Jeux de Londres-2012.

Depuis le Congrès de Mexico, en novembre 2002, la liste des 28 sports olympiques d'été n'est plus immuable et sera remise en question après chaques JO, seuls les quotas de compétitions (301) et le nombre d'athlètes (10.500) restant fixes.

Cinq sports se sont placés sur les rangs pour rentrer aux Jeux d'été: karaté, roller, golf, squash et rugby à 7. Pour devenir sport olympique, il leur faut obtenir dans la foulée les deux tiers des votes des cardinaux du CIO. Le Congrès du CIO examinera leur candidature samedi matin.

Les 26 sports olympiques d'été restant avant toute nouvelle entrée sont: athlétisme, aviron, badminton, basket-ball, boxe, canoë-kayak, cyclisme, équitation, escrime, football, gymnastique, haltérophilie, handball, hockey, judo, lutte, natation, pentathlon moderne, taekwondo, tennis, tennis de table, tir, tir à l'arc, triathlon, voile, volley-ball.

Le débat sur la liste des sports olympiques à maintenir ou changer pour les jeux de 2012, a donné l'occasion vendredi d'un débat sur la transparence, mené par le Canadien Dick Pound, président de l'Agence mondiale antidopage.

La commission du programme olympique du CIO, présidée par l'Italien Franco Carrera, a réalisé un rapport fondé sur trente-trois critères pour l'évaluation des sports, parmi lesquels figurent la popularité, l'attrait et l'intérêt des médias (télévisions et presse).

En octobre à Lausanne, la commission exécutive se prononcera sur d'éventuels changements dans la nature des disciplines, qui pourrait aboutir à une nouvelle répartition du nombres d'épreuves dans chacun des sports maintenus.

Alors que le président du CIO, Jacques Rogge, avait annoncé que les scores du vote sport par sport concernant cette question seraient gardés secrets, et que seul le résultat (tel sport reste ou ne reste pas) serait donné, Dick Pound a demandé que soit établi la transparence adoptée comme règle par le CIO depuis 1999 et que les scores soient rendus publics.

Jacques Rogge a alors rappelé que cette décision de ne pas révéler les scores avait été prise à la demande des 28 fédérations internationales lors du comité exécutif de Berlin en mai dernier, ces dernières craignant que la révélation des chiffres ne puissent leur nuire dans la recherche de parraineurs ou lors de négociations de droits télé.

Auparavant Denis Oswald, président de l'Association des fédérations internationales des sports olympiques d'été (ASOIF) s'était clairement prononcé pour le maintien du statu quo sur le thème "on ne change pas une équipe qui gagne".