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RÉSULTATS

Les Blue Jays laisseront le choix à Whit Merrifield d'être vacciné ou non contre la COVID-19

Whit Merrifield - Getty
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Mise à jour

Dans les heures suivant l'acquisition de Whit Merrifield par les Blue Jays de Toronto, mardi, le débat ne concernait pas le talent du joueur, mais plutôt sa disponibilité, en raison de son statut vaccinal.

Selon le gérant par intérim des Jays, John Schneider, il n'y a rien de nouveau à déclarer à ce sujet, en ce sens que l'équipe insiste pour laisser le choix à Merrifield en ce qui a trait au vaccin.

« Évidemment, nous savons qu'il n'était pas ici à Toronto (lorsque les Royals de Kansas City étaient les visiteurs) », a mentionné Schneider. Et je suis certain qu'il a tenu des discussions avec sa famille et d'autres gens. Nous le laissons prendre sa décision. »

Lorsque Kansas City a joué au Rogers Centre, du 14 au 17 juillet, Merrifield faisait partie d'un groupe de dix joueurs absents de la formation, en raison de l'impossibilité de voyager au Canada en vertu des régles mises en place pour les gens non vaccinés.

Les États-Unis ont une politique semblable pour les non-résidents, mais cela n'a pas eu d'incidence sur les Jays, puisque tous les joueurs ont acceptés de recevoir le vaccin contre la COVID-19.

Merrifield n'a pas encore fait connaître ses intentions depuis que l'échange a été annoncé. Il a refusé de commenter devant les journalistes de Kansas City, mardi.

Après la série jouée par son club au Canada, Merrifield avait concédé qu'il considérerait l'avenue du vaccin si sa capacité à jouer en matchs éliminatoires en dépendait.

« Que j'aie raison ou non, je n'ai pas choisi ça sur un coup de tête, avait-il expliqué. Ç'a été une longue réflexion personnelle. Je comprends pourquoi le Canada a de telles restrictions en place présentement. C'est l'unique raison pour laquelle je pourrais flancher, à ce point-ci, de pouvoir entrer au Canada. Ça pourrait changer éventuellement. Quelque chose peut survenir et soudainement, je me retrouve avec la chance de jouer en séries au Canada. Peut-être que je changerais d'avis. »

Merrifield n'a jamais souhaité préciser davantage sa pensée, en ce qui a trait à ses motifs pour refuser le vaccin, en dépit des preuves cliniques démontrant que celui-ci réduit les risques d'être gravement affecté par la COVID-19. 

En théorie, si le vétéran joueur de deuxième but accepte de se faire vacciner aujord'hui, le 3 août, le plus tôt qu'il pourrait jouer au Rogers Centre serait le 17 août, alors que les Orioles de Baltimore seront à Toronto.