À l'âge de 41 ans, le Montréalais Alex Anthopoulos vient de compléter sa première saison à titre d'adjoint au directeur général des Braves d'Altanta.

Anthopoulos et le reste de l'état-major de l'équipe ont eu l'occasion de voir leur groupe de joueurs prendre son envol en 2018, allant même jusqu'à remporter le titre de la section Est de la Ligue nationale.

« On ne connaissait pas exactement le genre d’équipe qu’on pouvait aligner, reconnaît-il. On savait qu’on avait un noyau de bons jeunes joueurs qui avait perdu 99 matchs la saison passée. Beaucoup de nos jeunes joueurs ont connu de très bonnes saisons, et ç’a finalement duré six mois tout ça. »

Qualifiés pour les matchs éliminatoires, les Braves ont vu leur parcours être freinés par les finalistes de la Série mondiale de 2017, les Dodgers de Los Angeles (trois matchs contre un).

« Ça faisait quatre saisons de suite que les Braves perdaient plus de matchs qu’ils en avaient gagné. Toute la ville était vraiment excitée. Les gens y croient – et on y croit aussi – que c’est le début d’une belle lancée de cinq ou six ans pour nous, souligne Anthopoulos.

Ronald Acuna fils est ici pour encore six ans. Freddie Freeman est sous contrat pour trois autres saisons, et Ozzie Albies pour cinq ans. On a beaucoup de jeunes lanceurs aussi. »

Maintenant qu'Atlanta s'est extirpée des bas-fonds du classement, elle devient nécessairement une destination plus attrayante pour les joueurs autonomes désireux de joindre un club pouvant aspirer aux plus grands honneurs.

« On aura de l’argent pour attirer des joueurs autonomes durant l’hiver si on le veut », assure l'ancien DG des Blue Jays de Toronto.

Anthopoulos n'a pu échapper à une question relative au retour potentiel d'une équipe de baseball en sol montréalais.

« Si je peux aider de n’importe quelle façon, je vais le faire, affirme-t-il. J’adore la ville et je sais qu’il y a de très bons partisans de baseball. En plus, d’avoir une autre équipe au Canada, ce serait incroyable. On me demande de temps à autre si je crois à un retour du baseball à Montréal. Et chaque fois, je réponds que ça dépend du stade. Avec un nouveau stade, ça peut marcher. Il faudra aussi soit une équipe qui y déménage, soit une expansion », rappelle-t-il sagement.