L’Association des joueurs du Baseball majeur préférerait que les Rays parviennent à trouver une solution pour demeurer à Tampa à temps plein, mais elle n’est pas prête à rejeter le projet de villes-sœurs avec Montréal.

C’est ce que le directeur exécutif de l’Association des joueurs Tony Clark a confié au quotidien Tampa Bay Times, samedi.

Selon Clark, convaincre les joueurs d’approuver le projet de villes-sœurs « sera difficile » étant donné les inconvénients logistiques, financiers et familiaux.

Clark ajoute cependant que le projet n’est pas hors de question.

« Je ne dirai pas qu’il est impossible que nous en venions à un accord qui ferait en sorte que ce soit acceptable pour eux de partager leur temps entre Tampa Bay et Montréal. »

« Mais ce ne serait définitivement pas la situation idéale pour les joueurs et les partisans dans ces deux villes non plus. »

Clark a par ailleurs précisé que l’Association des joueurs a été brièvement informée du plan lorsqu’il a été annoncé pour la première fois. En temps opportun, elle compte toutefois questionner le Baseball majeur au sujet de « plusieurs » inquiétudes.

La question des deux domiciles pour les joueurs semble préoccuper particulièrement l’Association des joueurs.

« Les jeunes familles auraient à trouver une solution pour permettre à leurs enfants d’aller à l’école dans deux endroits différents. Ça ne semble pas grand-chose, mais c’est souvent beaucoup plus facile quand tu demeures à un seul endroit. »

L’homme d’affaires montréalais Stephen Bronfman a récemment avancé que le projet de villes-soeurs entre St. Petersburg et Montréal avance si bien que son groupe et lui deviendront actionnaires minoritaires des Rays d’ici 3 ou 4 mois.

Une affirmation rapidement démentie par l’actuel propriétaire de l’équipe Stuart Sternberg.