Les Kebs de Québec évolueront cette saison dans la nouvelle Ligue nationale de basketball du Canada.

En plus de ce nouveau circuit, la formation bénéficie de certains bonis, conséquences du conflit qui perdure dans la NBA depuis le 1er juillet. Le conflit a un véritable effet domino, et ce, à tous les niveaux. L'organisation des Kebs a notamment pu choisir parmi un plus grand bassin de joueurs.

« L'effet du lock-out dans la NBA a fait que les joueurs qui étaient en Europe ont perdu leur poste aux mains des joueurs de la NBA a indiqué Vincent Bernier, propriétaire de l'équipe. Les bons joueurs européens sont donc ici dans la région de Québec. »

La situation économique américaine rend la survie pénible pour les équipes de la NBA.

« On parle de 20 équipes sur 30 qui seraient en difficultés, poursuit Bernier. C'est le deux tiers des équipes qui encaissent des pertes financières. Si on veut tous travailler dans le même sens, ils ont intérêt à s'entendre. »

Dontell Jefferson, ancien des Bobcats de Charlotte, espère que le conflit ayant comme origine la répartition des quatre milliards de dollars générés par la ligue se termine rapidement.

« Les joueurs veulent tenir leur bout tout en s'assurant de ne pas perdre l'appui des partisans, mentionne Jefferson. Nous espérons que le conflit va se régler. »

Les joueurs ayant évolué en NBA l'an dernier ou ayant été repêchés en 2011 ne pourront jouer dans la ligue de développement. D'autres joueurs de la grande ligue pourraient cibler Québec.

« Un des joueurs a été repêché par les Knicks, un autre a joué avec les Nets, l'an dernier, a déclaré Robert Spon, entraîneur de la formation. Tout sera confirmé mardi. »

Déjà amputée des deux premières saisons, la saison de la NBA est sérieusement en danger, conséquence de l'impasse dans les négociations entre les propriétaires et les joueurs. Les Kebs de Québec eux débuteront leur saison le 29 octobre en attendant peut-être l'arrivée de nouveaux coéquipiers.

D'après un reportage de Mélanie Marois