L'analyste NBA Charles Barkley a raconté mardi qu'il ne voit pas de fin proche à sa dispute avec Michael Jordan, son ancien ami proche.

À l'antenne d'ESPN 1000 à Chicago, Barkley a révélé que la source de leur long conflit remonte à l'époque à laquelle Jordan était propriétaire des Bobcats de Charlotte, au début de la dernière décennie.

« La chose qui m'embête le plus dans cette histoire, c'est que je ne crois pas avoir dit quoi que ce soit de si déplorable, a raconté Barkley. Je suis pratiquement sûr d'avoir dit 'Autant j'aime Michael, il doit arrêter d'embaucher tous ces lèche-culs, et ses meilleurs amis. Sinon, il n'aura jamais de succès en tant que DG.' C'est à peu près ce que j'ai dit, mot pour mot. Et ce qui m'a encore plus énervé, c'est que Phil Jackson a dit exactement la même chose que moi par la suite. »

Barkley affirme qu'il a toujours été d'une grande honnêteté avec MJ et qu'il s'explique mal le fait que Jordan n'ait jamais accepté ses commentaires émis dans son rôle d'analyste.

« Je croyais que c'était une des raisons pour lesquelles nous étions de si bons amis, a-t-il souligné.  Il pouvait me demander ce qu'il voulait et obtenir le fond de ma pensée. Mais dans le cadre de mon job, je ne peux pas critiquer le travail des autres DG, et une fois arrivé au cas de Michael, prétendre qu'il fait un boulot admirable. Ce serait hypocrite de ma part. »

Pour Barkley, qui est maintenant âgé de 57 ans, Jordan était comme un membre de la famille.

« Ce gars-là a été comme un frère pour moi pendant, quoi, plus de 20 ans. Et je ressens de la tristesse. Mais pour moi, il demeure le meilleur joueur de basketball de tous les temps. Je ne lui souhaite rien d'autre que du succès. Mais je ne peux rien y faire, c'est la vérité. »

À ce jour, Barkley demeure très peu convaincu de la possibilité d'obtenir pardon de le part de Jordan.

« Il a mon numéro de téléphone. Il peut m'appeler quand il veut. »